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Catastrophe météo : Qu’est-ce que le réseau mondial d’alerte précoce réclamé par l’ONU ?

Les systèmes d'alerte précoce permettent de prévenir les populations avant que les catastrophes naturelles, comme les tempêtes,  ne surviennent. Les systèmes d'alerte précoce permettent de prévenir les populations avant que les catastrophes naturelles, comme les tempêtes, ne surviennent. [Handout / NOAA/GOES / AFP]

À l’occasion de la journée météorologique mondiale, l’Organisation des Nations unies a annoncé vouloir généraliser à l’ensemble du globe d’ici à cinq ans les systèmes d’alerte précoce contre les phénomènes météorologiques extrêmes.

Ces systèmes consistent en un renforcement de la diffusion des informations en cas de risque de catastrophe naturelle ou climatique. «Un système d’alerte précoce pour les crues, les sécheresses, les vagues de chaleur, ou les tempêtes, est un système intégré qui permet d’être prévenu de l’approche de conditions météorologiques dangereuses, et éclaire sur ce que les pouvoirs publics, la collectivité et les individus peuvent faire pour atténuer le choc de leurs effets imminents», explique l’ONU.

Depuis les années 1960, les Nations unies travaillent conjointement avec d’autres organisations régionales et les gouvernements du monde entier pour coordonner les systèmes d’alerte pour les catastrophes, notamment pour les catastrophes naturelles et climatique, mais aussi pour les maladies susceptibles de se propager dans le monde, les crises de famines, les invasions d’insectes etc.

60% de la population africaine pas couverte par un système d'alerte

Être prévenu vingt-quatre heures à l'avance de l'arrivée d'une tempête ou d'une vague de chaleur peut réduire les dégâts de presque un tiers, avancent certains experts.

Selon l’ONU, «un tiers de la population mondiale, principalement dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement, n’est toujours pas couvert par des systèmes d’alerte précoce. En Afrique, la situation est pire encore : 60% des personnes ne sont pas couvertes». Dans le même temps, «la fréquence et l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes augmenteront à mesure que le réchauffement de la planète s’accentuera», a prévenu l’organisation dans un communiqué.

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a donc demandé ce mercredi à l’Organisation météorologique mondiale de présenter un plan d’action d’ici à la fin de l’année pour généraliser les systèmes mondiaux. Ce plan de couverture devrait coûter environ 1,5 milliard de dollars. Une somme bien investie, selon l’organisation, qui estime que les dégâts causés par les catastrophes et phénomènes naturels extrêmes coûtent en réalité beaucoup plus cher.

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