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25 ans de la mort de Lady Di : «son aura est encore bien réelle», estime la biographe Amandine Deslandes

«Lady Di a porté très haut l’importance de la philanthropie et de l’engagement humanitaire chez les membres royaux et chez les stars», estime Amandine Deslandes. [© Alastair GRANT/AP]

Alors que l'on célèbre aujourd'hui les 25 ans de la disparition de Lady Diana, CNEWS a rencontré Amandine Deslandes, autrice d'une biographie sur la Princesse de Galles intitulée «Diana, princesse des larmes» (City Editions). De ses nobles ancêtres à l’hommage planétaire au moment de sa mort, le livre revient sur le phénomène Diana.

Nous célébrons aujourd'hui les 25 ans de sa disparition. Que reste-t-il du phénomène Diana selon vous ?

Il me semble que l’aura de la princesse Diana est encore bien réelle. Elle a été et elle reste une icône planétaire. Elle a été à l’origine d’une conception plus moderne de la royauté qui subsiste encore. Elle a aussi porté très haut l’importance de la philanthropie et de l’engagement humanitaire chez les membres royaux, plus largement chez les stars. Même si avec les années, on n’en parle moins. On se rend compte à l’occasion des 25 ans de sa disparition que le sujet déchaîne toujours les passions !

Le sujet de Lady Di a été vu et revu. Qu’apportez-vous de nouveau ?


Pas de scoop dans mon livre, sûrement pas sur sa mort – qui n’occupe d’ailleurs pas une place prépondérante dans mon ouvrage. Je n’avais pas envie de traiter le sujet Diana sous l’angle du scandale. 

Ce qui m’intéresse, c’est elle, ses engagements, sa personnalité. Comme lorsque j'ai écrit ma biographie sur Simone Veil, je me suis attachée à travailler la psychologie des personnages. C’est sa «ma» touche. Ça, et une écriture romancée pour ce type d’ouvrage. J’aime raconter des histoires, même quand elles sont vraies.

Le frère de la princesse, Charles Spencer, a fait au cours de l’été de nouvelles révélations sur sa mort. Qu’en pensez-vous ?

Le positionnement de Charles Spencer depuis la mort de sa sœur est pour le moins… ambivalent. Il a raison, selon moi, sur le fait que l’interview de la BBC par Martin Bashir a été un jalon maudit dans la vie de Diana – la BBC a d’ailleurs présenté des excuses nationales – mais est-il utile et souhaitable de polémiquer encore 25 ans après sur les causes de sa mort, je ne le pense pas. Personnellement, je préfère faire vivre son héritage.

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