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Élections de mi-mandat aux États-Unis : Donald Trump dénonce déjà des tentatives de fraudes électorales

Vendredi dernier, Donald Trump avait affirmé que «de grands patriotes et élus surveillent ces élections de près». [Andrew CABALLERO-REYNOLDS / AFP]

À l’approche du 8 novembre, date des élections de mi-mandat aux États-Unis, l’ancien président américain Donald Trump a affirmé, ce mardi, avoir remarqué des premiers signes de fraudes dans le vote par correspondance en Pennsylvanie. Un constat qui renforce les craintes concernant la désinformation, et alimente les profondes divisions politiques dans le pays.

Ça commence mal. Après sa défaite à la présidentielle de 2020 face à Joe Biden, Donald Trump compte désormais sur les élections de mi-mandat, prévues mardi 8 novembre prochain, pour revenir au premier plan. Mais l’ex-chef d’État américain met d'ores et déjà en garde les citoyens contre de potentielles manigances de la part des démocrates.

Sur son réseau social «Truth Social», Donald Trump a d’ailleurs assuré avoir remarqué des premières indications de «trucages électoraux». «C’est reparti ! Des trucages électoraux», a-t-il écrit.

En outre, l’ex-président des États-Unis a fait référence à un article d’un site militant qui affirme que les autorités de Pennsylvanie, un État clé des élections américaines de mi-mandat, auraient envoyé des centaines de milliers de bulletins à des électeurs dont l’identité n’était pas «vérifiée».

Toutefois, ces accusations ont été rejetées par les responsables électoraux de l’État en question.

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump prévient des risques de «fraudes» des partisans de Joe Biden qu’il accuse d’avoir «de gros problèmes». Vendredi dernier, l’ex-locataire de la Maison Blanche avait alors affirmé qu’«heureusement, de grands patriotes et élus surveillent tout cela de près».

Un scrutin sous haute tension

Les élections de mi-mandat attirent toute l’attention des autorités locales et celles-ci craignent de plus en plus que la désinformation et les profondes divisions politiques débouchent sur des actes de violence. À l’origine de cette crainte figure notamment l’agression violente du mari de la cheffe démocrate Nancy Pelosi.

Son agresseur, David DePape, partageait régulièrement de multiples théories du «complot» portant notamment sur la fraude électorale, les vaccins anti-Covid, le réchauffement climatique ou encore les personnes transgenres.

Cette agression a poussé les agences américaines chargées de la sécurité à avertir de la «menace accrue» posée par des personnes jugées «extrémistes», dont les actes pourraient être influencés par la conviction de l’existence de trucages électoraux, ainsi que par le refus d'accepter la défaite de Donald Trump en 2020.

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