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Royaume-Uni : les services de météorologie prévoient de fortes inondations jusqu'en février 2023

Le Met Office a prédit des inondations possiblement ravageuses jusqu’en février 2023, à l’image de celles connues dans le pays en février dernier. (Photo d'archive) [Paul ELLIS / AFP]

Après avoir déjà été aux prises avec d'importantes inondations en février dernier, le Royaume-Uni pourrait connaître un épisode similaire cet automne et jusqu’en février 2023, selon les services de météorologie britanniques. Une campagne de sensibilisation à destination de la population a été lancée lundi.

Au Royaume-Uni, et plus précisément en Angleterre, les deux tiers des personnes à risque d’inondation ne sont pas au courant de la menace pesant sur eux, selon des chiffres officiels.

L’organisme de référence de météorologie du pays, le Met Office, a pourtant d'ores-et-déjà prédit de fortes inondations, possiblement ravageuses, qui pourraient survenir jusqu’en février 2023.

«Le risque de conditions météorologiques instables augmente à mesure que nous nous dirigeons vers 2023», a ainsi confirmé Will Lang, l’un des responsables au sein du Met Office, pour The Guardian. Ce dernier a ajouté que «le plus gros risque d'inondation vient à nouveau en février, comme ce fut le cas l'hiver dernier».

Pour avertir la population, le gouvernement britannique a donc lancé, ce lundi, une vaste campagne de sensibilisation.

Après avoir détaillé les bons réflexes à adopter en cas d'inondation, l’Etat rappelle également dans sa communication que le coût moyen pour un ménage inondé est de 30.000 £, soit près de 34.500 euros.

Pourtant habituée à ces phénomènes climatiques, l’Angleterre a vu sa situation se dégrader avec le réchauffement climatique. «Depuis 1998, l'Angleterre a connu six des dix années les plus humides jamais enregistrées, et cette année, il y a eu trois tempêtes nommées en une semaine pour la première fois», a analysé Caroline Douglass, la directrice exécutive des inondations à l’Agence pour l’environnement du pays.

Comme l'an passé, le phénomène météorologique La Niña, entraînant des températures plus fraîches dans le Pacifique, a été pointé du doigt par les spécialistes.

La sécheresse qui a touché le pays tout au long de l’année ne devrait pas non plus arranger de potentielles inondations, loin de là. En effet, les sols asséchés sont moins capables d’absorber les fortes averses et donc de filtrer une potentielle hausse spectaculaire des précipitations.

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