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Assaut du Capitole en 2021 : Donald Trump affirme être directement visé par l'enquête judiciaire

L’ancien président américain a qualifié cette procédure de «chasse aux sorcières», de nouvelle «interférence électorale» et d'«utilisation politique» de la justice. [Evelyn Hockstein/File Photo/Reuters]

Ce mardi 18 juillet, l’ancien président des États-Unis Donald Trump a affirmé avoir reçu une lettre envoyée par le procureur Jack Smith l’informant qu’il était visé par l’enquête fédérale sur l’assaut du Capitole en 2021.

Une nouvelle épine judiciaire dans le pied du candidat pour 2024. Le président américain Donald Trump a en effet annoncé ce mardi 18 juillet avoir reçu une lettre en provenance du procureur Jack Smith lui indiquant qu’il était visé personnellement par l’enquête fédérale sur l’assaut du Capitole à Washington, le 6 janvier 2021.

«Jack Smith, le procureur cinglé du ministère de la Justice de Joe Biden, a envoyé une lettre (...) indiquant que je suis la CIBLE de l'enquête du grand jury sur le 6 janvier», a écrit le candidat à la présidentielle américaine de 2024 sur son réseau Truth Social.

Principal opposant de Joe Biden, Donald Trump est déjà inculpé par la justice dans l'affaire des documents confidentiels de la Maison Blanche et pour des paiements suspects à une ancienne actrice de films X. Cette enquête sur l’assaut du Capitale mène «presque toujours» à une inculpation.

De ce fait, l’ancien président américain a qualifié cette procédure de «chasse aux sorcières», de nouvelle «interférence électorale» et d'«utilisation politique» de la justice. «Rien de tel n'est jamais arrivé dans notre pays», a-t-il estimé.

Une des figures de l’assaut déjà condamnée

Jeudi 25 mai dernier, Stewart Rhodes, une des figures de l’assaut du Capitole, a été condamné à 18 ans de prison pour «sédition».

Ce chef, qui implique d'avoir planifié l'usage de la force contre le gouvernement, est passible de 20 ans de prison. Mais les procureurs avaient requis 25 ans contre Stewart Rhodes, en s'appuyant sur un dispositif qui permet de relever les peines pour des actes de nature «terroriste».

Le fondateur de la milice «Oath Keepers» a adopté jusqu'au bout une posture de défi: «je suis un prisonnier politique», «mon seul crime est de m'opposer à ceux qui détruisent notre pays», a-t-il lancé juste avant d'être fixé sur sa peine.

Le juge fédéral Amit Mehta avait également justifié la sévérité de la peine par le rôle de leader de Stewart Rhodes, ancien militaire de 58 ans, et son absence de remords. «Vous représentez une menace persistante et un danger pour le pays», avait assené le magistrat.

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