C'est un cri du cœur. Après la mort d'un de ses proches, emporté par le coronavirus, Christophe Dechavanne s'en est pris à ceux qui veulent retarder l'arrivée d'un vaccin.
C'est sur son compte Twitter que l'animateur a révélé le drame qui l'a touché au plus près : son «pote Eric» est «mort mercredi dernier» du Covid-19. Une perte qui, selon lui, aurait pu être évitée avec l'administration d'un vaccin.
Ainsi, Christophe Dechavanne a décidé de réagir aux propos de Nicolas Dupont-Aignan, recueillis par Laurence Ferrari sur CNEWS. Lors de cette interview, le président de Debout La France avait demandé «un peu de recul» dans la course au vaccin, estimant qu'il devait «être testé avant d'être appliqué à des millions de Français».
Ça fait 90.000 cas ! 95 pc d’efficacité. Prendre le temps de se faire vacciner c’est prendre le pari de l’augmentation de malades. Mon pote éric mort mercredi dernier aurait été vacciné c’est lui qui écrirait là. Ce n’est pas possible SI on est écouté de proposer du temps. https://t.co/25uYL7nh3S
— ChristopheDechavanne (@CDechavanne) December 20, 2020
En colère face à cette prudence qu'il juge excessive, Dechavanne rétorque que 90.000 tests ont d'ores et déjà été réalisés par les laboratoires et que «prendre le temps de se faire vacciner c’est prendre le pari de l’augmentation de malades».
Même si rien ne pourra ramener son ami, Christophe Dechavanne pourra constater que les autorités semblent sur la même longueur d'onde que lui. Ce lundi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a fait savoir que la France était prête «pour démarrer la vaccination à la fin de la semaine».