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Matthieu Lartot : l'animateur quitte l'antenne pour soigner une rechute de son cancer

Matthieu Lartot annonce la récidive de son cancer du genou. [GABRIEL BOUYS / AFP]

Dans un post Instagram le journaliste sportif Matthieu Lartot a ce mardi annoncé qu'il devait quitter l'antenne pour soigner une rechute de son cancer.

«Puisque de nos jours tout se sait…autant que ce soit moi qui vous l’annonce». C’est par ces tristes mots que Matthieu Lartot a annoncé ce mardi 18 avril sur Instagram une rechute de son cancer.

L’animateur de Stade 2 a fait savoir qu’il devait s’éloigner de l’antenne «pour se soigner et remonter sur le ring et combattre le cancer une deuxième fois ! 26 ans après, l’histoire bégaie malheureusement.», regrette-t-il.

«Il y avait 1 à 5% de chance que ça arrive et c’est arrivé. Ça va secouer très fort mais je suis prêt et très bien entouré», a ajouté le journaliste qui «comme les Bleus» se fixe pour objectif «la victoire».

Cette annonce a beaucoup ému les internautes qui ont souhaité un prompt rétablissement au grand fan de rugby.

Cauchemar bis repetitae

Invité sur le plateau de l’émission «Ca commence aujourd’hui» en juin 2020, Matthieu Lartot avait pour la première fois évoqué le combat contre le cancer qu’il avait mené à l’âge de 16 ans. 

«J’ai une prothèse dans le fémur et jusqu'au tibia, à la place de la capsule rotulienne» avait expliqué celui qui se voyait avant cela devenir rugbyman. «Quand on vous annonce qu'on va vous retirer la jambe quand vous faites du sport tout le temps, il faut faire le deuil de ça. Le premier choc, c'est de se dire : 'Le sport, c'est fini'. À cette époque-là, je devais rentrer en sport-études rugby, mais ça n'était pas possible». C’est d’ailleurs après une blessure lors d’un match que les médecins lui avaient détecté une tumeur dans la poche synoviale du genou. «C'est comme ça que j'ai découvert que j'avais une tumeur. Et on m'a annoncé qu'il fallait me retirer le genou, et peut-être un petit peu plus pour faire des analyses et voir s'il n'y avait pas des cellules cancéreuses qui s'étaient propagées ailleurs».

A 18 ans, alors qu’il recevait sa première prothèse, une masse avait laissé penser à une récidive. «Je me suis réveillé avec stupeur, s'était-il souvenu. On m'avait retiré la prothèse : en fait j'avais fait une infection nosocomiale. Et là, je n'avais plus du tout d'articulation dans la jambe. C'est le plus dur de l'épreuve, parce que, là, pour le coup, je vais avoir de grosses séquelles».

Après être resté de longs mois alité et sous antibiotiques, Matthieu Lartot avait regagné en mobilité après une rééducation, «mes muscles et mes nerfs s'étaient atrophiés (...) J'ai récupéré ce que je pouvais». Il a dû ensuite apprendre à vivre avec une jambe plus courte que l’autre de 2,5cm, et qu’il ne peut plier qu'à «20 ou 30 degrés dans les bons jours», ce qui le contraint notamment à conduire sa voiture la jambe quasiment tendue avec le siège reculé au maximum. Son récit lui avait alors valu de nombreux messages de soutien sur les réseaux sociaux. 

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