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Sophie Davant se confie avec émotion sur la mort de sa mère quand elle avait 18 ans

L’animatrice a expliqué que ce qui constitue la pire épreuve de sa vie lui a fait «relativiser beaucoup de choses». [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Ce mardi 5 septembre, Mouloud Achour recevait Sophie Davant dans son émission «Clique». Au cours de l’entretien, la présentatrice est notamment revenue sur la mort de sa mère d'un cancer du sein. Un drame survenu alors qu’elle n’avait que 18 ans.

Il est des peines dont on ne se remet jamais. L’animatrice Sophie Davant a perdu sa mère quand elle n’avait que 18 ans. Un drame terrible sur lequel elle a accepté de revenir ce mardi, au micro de Mouloud Achour dans l’émission de Canal+ «Clique». 

«J’ai eu à gérer l’absence de ma mère qui est décédée très jeune… J’ai été percutée par son cancer du sein quand j’avais 18 ans, elle en avait 44. Et quand vous vivez ça, c’est une déflagration !», a déclaré la présentatrice avant de se souvenir douloureusement des mois durant lesquels elle a vu l’état de santé de sa maman se dégrader. 

«Vous voyez une femme magnifique qui était chercheuse en biologie marine dépérir sous vos yeux… Elle a été traitée par la médecine et puis j’ai compris très vite que son cancer allait plus vite que les traitements. Au bout d’un moment, elle a arrêté de se faire traiter. Elle est décédée chez moi. Je l’ai vu se transformer», a-t-elle confié très émue.

«Je me suis retrouvée avec elle un jour dans notre salle de bains où je la regardais discrètement et elle m’a regardée droit dans les yeux en me disant "Ce n’est plus moi qu’il faut regarder maintenant, c’est toi". Alors quand vous vivez ça, vous faites très vite la différence entre les choses essentielles et le superflu.», a-t-elle ajouté.

Ce traumatisme a d'une certaine manière forgé son caractère, a ensuite expliqué celle qui a, en cette rentrée, laissé les rênes de l’émission «Affaire conclue» à Julia Vignali pour lancer sur Europe 1 «Sophie et les copains».

«Je me suis fait une promesse le jour de sa mort, c’est que j’allais vivre pour deux ce qu’elle n’avait pas vécu. Et donc, à la fois c’est un chagrin très difficile à surmonter, une tristesse présente surtout aux moments-clé de votre vie, quand vous avez des enfants, enfin tous les moments heureux de la vie qu’on aimerait partager avec sa mère… Et en même temps, j’ai toujours relativisé beaucoup de choses, et je me suis toujours battue pour les faire et aller au bout», a conclu l'animatrice.

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