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Les joueuses espagnoles votent une grève pour protester contre leurs salaires

Les footballeuses veulent être traitées de la même manière que leurs homologues masculins. Les footballeuses veulent être traitées de la même manière que leurs homologues masculins. [Richard Sellers / PA Images / Icon Sport]

Les footballeuses espagnoles passent à l’attaque. Près de 200 joueuses professionnelles ibériques, évoluant dans des clubs professionnels, ont voté, mardi 22 octobre, à plus de 93% une grève illimitée. Elles veulent dénoncer le blocage des négociations sur leurs salaires.

Depuis plus d’un an, les tractations menées entre les syndicats des joueuses et les clubs butent principalement sur la question de leurs rémunérations. Elles désirent être traitées de la même manière que leurs homologues masculins et percevoir au moins 12 000 euros par an. Actuellement, les clubs leur proposent des contrats à temps partiel payés au moins 8 000 euros annuels.

«Ce dont les joueuses ont besoin, c’est d’un contrat de travail qui garantisse leurs droits. Ce sont des footballeuses à temps plein», a indiqué dans un communiqué David Aganzo, président de l’Association des footballeurs espagnols.

Mais leurs revendications ne sont pas uniquement pécuniaires. «Il ne s’agit pas que d’argent, cela va beaucoup plus loin. Nous espérons parvenir à un accord mais nous nous devions de prendre des mesures drastiques parce que l’heure est au football féminin», a expliqué la joueuse Ainhoa Tirapu, qui évolue à l’Athletic Bilbao. Avant d’ajouter : «Nous ne nous battons pas seulement pour nous mais aussi pour les générations futures.» La date de la grève n’a pas encore été fixée.

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