Nouveau coup dur pour Lucas Hernandez. Touché, mardi soir, lors de la victoire du Bayern Munich contre l’Olympiakos en Ligue des champions (2-3), le défenseur français souffre d’une rupture partielle du ligament interne de la cheville droite et va devoir se faire opérer.
Aucune date d’indisponibilité n’a été précisée. Mais le champion du monde, qui est sorti juste avant l’heure de jeu avant de quitter le stade sur des béquilles, ne devrait pas retrouver les terrains avant plusieurs longues semaines. Il n’a donc quasiment aucune chance de faire partie du prochain rassemblement de l’équipe de France pour les deux derniers matchs de qualifications à l’Euro 2020 face à la Moldavie et en Albanie mi-novembre.
Pour le club bavarois, son absence s’ajoute à celle de Niklas Süle, victime samedi d’une rupture des ligaments croisés du genou et probablement indisponible jusqu’à la fin de saison. De quoi sérieusement agacer les dirigeants munichois, très remontés à l’encontre du staff des Bleus accusé d’avoir fait jouer l’ancien joueur de l’Atlético Madrid contre la Turquie (1-1), alors qu’il ressentait des douleurs à son genou droit, opéré en février dernier.
«Cela ne m’a pas plu. L’équipe de France a utilisé Hernandez contre la volonté du Bayern et du médecin de l’équipe. Il avait explicitement envoyé un mail pour ménager Lucas, ce qui n’a pas été respecté, a déploré le directeur sportif du Bayern Munich Hasan Salihamidzic. (…) Je ne comprends pas ce manque de confiance à notre égard. Il y a de quoi être furieux.» Et ce n’est pas l’absence de Lucas Hernandez qui va aplanir les tensions entre les deux parties.