Le ministre de la Santé, Olivier Véran, était à l’Assemblée nationale ce lundi 3 janvier pour défendre la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal.
«L’objectif de ce texte de loi n’est pas de contraindre les libertés individuelles et collectives des Français. L’objectif de ce texte de loi, c’est de sauver des vies, de protéger nos hôpitaux, de soulager la charge de travail de nos soignants», a assuré le ministre au premier jour de l'examen du projet de loi en séance publique.
Olivier Véran a estimé ne pas prendre ces mesures «de gaieté de cœur». «Nous ne sommes pas des partisans des restrictions des libertés (...) Nous le faisons pour la durée strictement nécessaire à la protection des Français (...) et pas un jour de plus», a-t-il insisté devant les députés.
Un «raz-de-marée» Omicron
Face au «raz-de-marée» du variant Omicron du Covid-19, le pass sanitaire transformé en pass vaccinal sera obligatoire pour accéder aux activités de loisirs, aux restaurants et bars, aux foires ou aux transports publics interrégionaux. Le texte prévoit une entrée en vigueur du pass vaccinal le 15 janvier 2022.
Malgré les oppositions de la France Insoumise, des communistes ou encore du Rassemblement National, le vote du projet de loi par les députés avant son passage au Sénat (dès mercredi) semble acquis pour la majorité.
