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Jordan Bardella prône «l’abandon des mesures de restriction sanitaire à l’école»

«Il faut foutre la paix aux enfants». Invité de Laurence Ferrari dans La Matinale de CNEWS, ce jeudi 13 janvier, Jordan Bardella, le président du Rassemblement national (RN), a fustigé la politique sanitaire mise en place par le gouvernement dans les établissements scolaires.

Alors qu’un appel à la grève nationale a été lancé ce jeudi pour protester contre le protocole sanitaire à l’école, 75% des enseignants du primaire auraient suivi le mouvement selon le syndicat Snuipp-FSU.

Cette grogne dans le milieu scolaire a été partagée par Jordan Bardella, dénonçant l’absurdité, selon lui, des mesures prises par le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer pour limiter l’épidémie de Covid-19.

«On vit en Absurdistan. Les protocoles, qui changent à peu près tous les quatre matins et qui sont appliqués à l’école, que ce soit aux enseignants, aux élèves et indirectement aux parents, sont en train de rendre tout le monde complètement fou (…) Je pense qu’il faut foutre la paix aux enfants», a pesté le député européen sur CNEWS.

Tendre vers une «immunité naturelle»

Pour répondre à cette problématique sanitaire dans les écoles, Jordan Bardella miserait sur l’immunité collective des enfants, moins exposés aux formes graves du virus.

«Nous sommes favorables à l’abandon de toutes les mesures de restriction sanitaire à l’école, à l’exception de la prise de température avant d’entrer à l’école. J’entends de plus en plus de médecins expliquer que la vaccination des enfants n’aurait aucun intérêt et qu’il vaut mieux laisser le virus circuler pour permettre aux enfants de se constituer une immunité naturelle, à partir du moment où dans 99,99% des cas, ils ne risquent aucune forme grave», a détaillé le député européen sur notre antenne.

Selon lui, seules les personnes à risque devraient être concernées par la mise en place d’un protocole sanitaire strict. «Je vous rappelle que 90% des personnes qui sont décédées du Covid avaient plus de 65 ans et que la moitié des personnes aujourd’hui en soins critiques ou en réanimation ont des comorbidités, notamment des formes d’obésité. Les publics à risque sont parfaitement identifiés. Les enfants ne font que des formes bégnines du Covid», a encore précisé le conseiller régional d’Île-de-France.

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