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Alpes-Maritimes : le projet de centre de rétention administrative d'étrangers en situation irrégulière annulé à la Trinité

La mobilisation de la population et des élus locaux a eu raison du projet d’implantation d’un centre de rétention administrative (CRA) dans la commune de la Trinité au nord de Nice. Celui-ci a été suspendu.

Le maire de La Trinité, dans les Alpes-Maritimes, a obtenu confirmation de la part du ministre de l'Intérieur. Le projet de construction d'un centre de rétention administrative dans sa commune, située au nord de Nice, est annulé.

Un CRA prévu en zone de sécurité prioritaire

Alors que la question de la gestion du flux migratoire est un sujet sensible dans les Alpes-Maritimes, la mairie défend sa position. 

«Je crois qu’il faut l’aborder aussi avec une politique d’aménagement équilibrée du territoire, c’est la raison pour laquelle alors même que nous venions d’accueillir des mineurs non accompagnés, nous considérions cela n’était pas le bon lieu chez nous que de venir planter aussi un CRA», explique Ladislas Polski, maire MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) de la Trinité.

Le projet de construction du CRA était prévu sur le stade de la commune. Située en zone de sécurité prioritaire, elle souhaitait y accueillir une gendarmerie.

Le projet déplacé à Nice ?

Après la gestion de la situation du maire de Saint-Brévin menacé et cible d'attaques à son encontre et celle de son entourage, Ladislas Polski a eu peur d’être lâché par l’Etat : «Initialement, j’ai pu craindre ce même sentiment.

Aujourd’hui, force est de constater que je n’ai pas été lâché par l’Etat mais qu’au contraire, le gouvernement au plus haut niveau, par la voix du ministre de l’Intérieur, a entendu nos arguments.»

Le maire de Nice, Christian Estrosi a proposé au ministère de l’Intérieur que sa commune accueille le nouveau centre de rétention administrative des Alpes-Maritimes.

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