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«ADN», «Garçon chiffon», «Sous les étoiles de Paris» : voici les 3 films à voir ce mercredi 28 octobre

Révélé dans la série «Dix pour cent», l'acteur Nicolas Maury passe à la réalisation avec «Garçon chiffon». [© Les Films du Losange]

L'actrice-réalisatrice Maïwenn en quête de ses origines dans «ADN», le premier long-métrage de Nicolas Maury, «Garçon chiffon», et la comédie dramatique «Sous les étoiles de Paris»…Voici les trois films à découvrir au cinéma à partir de ce mercredi 28 octobre.

«ADN», de et avec Maïwenn

Après les enfants maltraités dans «Polisse» et la passion destructrice d’un couple dans «Mon Roi», l’actrice et réalisatrice Maïwenn explore dans «ADN» les rapports complexes d’une famille dysfonctionnelle où le grand-père tient le rôle de pilier. Quand ce dernier meurt, sa petite-fille Neige, divorcée et mère de trois enfants, perd pied et se retrouve plongée dans une crise identitaire. Entre des parents toxiques et une fratrie qui tente à sa manière de surmonter le deuil, cette héroïne s’interroge sur ses racines algériennes, aidée de son ex (excellent Louis Garrel) qui désamorce les conflits avec ironie. Si le terme «autobiographique» lui paraît «réducteur», Maïwenn a souhaité «faire un film contre le racisme et pour les immigrés», qu’elle a écrit avec Mathieu Demy. Fanny Ardant, Omar Marwan, Marine Vacth et Dylan Robert complètent le casting de cette œuvre intime, dans la lignée de «Pardonnez-moi», son premier long-métrage.

«Garçon chiffon», de Nicolas Maury

De la mélancolie, Nicolas Maury en a à revendre. Dans «Garçon chiffon», son premier long-métrage labellisé Festival de Cannes 2020 et pour lequel il est à la fois devant et derrière la caméra, celui que le public a découvert dans la série à succès «Dix pour cent», incarne Jérémie, un comédien trentenaire à fleur de peau qui lui ressemble étrangement. Incapable de faire confiance à son amoureux Albert (Arnaud Valois) – qui finira par le larguer –, Jérémie s’inscrit aux Jaloux anonymes, mais ne trouve du réconfort qu’auprès de sa mère (Nathalie Baye) qui le surnomme «Mon chiffon». C’est chez elle, dans le Limousin, loin de Paris, que le jeune homme en proie aux doutes va préparer son audition pour la pièce «L’éveil du printemps» de Frank Wedekind, tentant d’oublier la cruauté du métier, des metteurs en scène caractériels (Laure Calamy, hilarante dans un monologue haut en couleur), mais surtout la perte de son père mort six mois plus tôt. Nicolas Maury embarque les spectateurs dans un ego trip tragicomique qui peut agacer parfois, tant le héros semble dépassé par ses émotions sans parvenir à se sortir de son mal de vivre.

«Sous les étoiles de Paris», de Claus Drexel

Solitaire et sauvage, Christine (Catherine Frot) vit dans la rue depuis longtemps, et n’a pour amis que les animaux qui errent comme elle. Cette femme abîmée par la vie va retrouver sa part d’humanité oubliée, en faisant équipe avec Suli (Mahamadou Yaffa), un migrant de 8 ans à la recherche de sa maman. Ce duo drôle et émouvant, embarqué dans les rues de la capitale, est au cœur du drame onirique «Sous les étoiles de Paris». «On filme trop souvent (les SDF) avec une image peu soignée. Je souhaitais cultiver leur beauté, leur sensibilité et leur poésie», explique le réalisateur Claus Drexel qui avait déjà signé un documentaire sur les sans-abri en 2014, intitulé «Au bord du monde».

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