En direct
A suivre

On a vu «Moonfall», le nouveau film catastrophe de Roland Emmerich

Un scénario aussi palpitant que terrifiant. Trois ans après «Midway», épopée historique, Roland Emmerich, grand spécialiste du film catastrophe de science-fiction et à grand budget, revient à son genre de prédilection avec «Moonfall», porté par Halle Berry et Patrick Wilson.

Dans cette superproduction, qui sortira au cinéma le 9 février prochain, la Lune, propulsée par une mystérieuse force, se précipite sur la Terre et menace d’anéantir toute vie sur notre planète.

une mégastructure mystérieuse

Pour tenter de sauver l’humanité, Jo Fowler (Halle Berry), ancienne astronaute devenue directrice adjointe de la NASA, décide de faire équipe avec l’astronaute Brian Harper (Patrick Wilson), qui fait face à beaucoup de problèmes après une mission ratée, et K.C. Houseman, scientifique discrédité à l’esprit brillant campé par John Bradley («Game of Thrones»).

Alors que les habitants se battent pour survivre aux cataclysmes provoqués par la chute de la Lune – inondations, manque d’oxygènes, séismes, tempête de neige… –, le trio s’aventure dans l’espace pour accomplir une mission en apparence impossible.

Une fois sur place, les héros, à bord d’une authentique navette, découvrent alors que cet astre n’est pas un énorme rocher, mais une construction autonome créée par nos Ancêtres, appelée mégastructure.

des effets spéciaux à couper le souffle

Doté d’un casting remarquable, ce long-métrage, dont le récit se déroule en l’espace de trois semaines et qui démarre au rythme de la chanson «Africa», de Toto, offre une intrigue bien construite mettant en scène la peur liée à l’intelligence artificielle. Mais nous n'en dévoileront pas plus à ce sujet.

Ce que l'on peut dire en revanche, c'est que deux heures durant, les scènes d’action à la tension plus que palpable, et autres séquences de destructions apocalyptiques bardées d’effets visuels dantesques s’enchaînent et nous collent au fauteuil.

de l'humour et de l'émotion 

Non dépourvu d’humour, «Moonfall», use à merveille de ses 140 millions de dollars de budget, soit environ 125 millions d'euros : il offre des sensations fortes, fait réfléchir le spectateur, tout en parvenant à l’émouvoir.

Car l'œuvre du cinéaste allemand se concentre aussi sur la complexité des rapports humains et des relations familiales. «Elles sont rarement simples, et dans le film la plupart des familles sont désunies. Mais cet événement cosmique les rapproche et leur montre qu’au fond la famille est ce qui compte le plus dans leur vie», a expliqué le réalisateur d’«Independance Day» et de «2012».

A travers le personnage de K.C. Houseman, fan inconditionnel d’Elon Musk, qui joue un rôle central dans le sauvetage de la Terre, ce film à grand spectacle vante également la part d'héroïsme qui sommeille en chacun de nous.

Et il pourrait avoir une suite. Roland Emmerich a en effet indiqué dans une interview accordée au site ComicBook.com y avoir réfléchi, mais à condition que le succès de cette première aventure spatiale soit au rendez-vous.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités