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Les 10 pièces qui vont faire parler d'elles à la rentrée

Les salles parisienne sont prêtes pour la rentrée théâtrale. [PHILIPPE MERLE / AFP]

LaCoupe du monde est finie et il est temps de préparer ses sorties théâtrales de la rentrée. Petit état des lieux des pièces qui vont faire parler d'elles à partir de septembre. 

Comme tous les ans, têtes d’affiche et pièces événements seront au rendez-vous avec, cette année, plusieurs adaptations surprises de films cultes et de best-sellers à l'instar de «Tchao Pantin», «Trois hommes et un couffin» ou encore «Misery», signé Stephen King. Ce sera aussi l’occasion d’assister au retour sur les planches de Julie Depardieu, d'Eric Cantona et de Gérard Darmon ou encore de découvrir l'humoriste Alex Vizorek dans une pièce de troupe. Enfin ceux qui, saison après saison, font de la scène leur seconde maison ont évidemment répondu présent pour le plus grand plaisir des spectateurs. Parmi eux : Jacques Weber, Pierre Arditi, Michel Fau ou encore Richard Berry.     

«Misery», le best-seller de Stephen King adapté sur les planches

Déjà porté sur grand écran en 1991 par Rob Reiner, le best-seller de Stephen King «Misery» s’apprête à connaître une nouvelle vie sur les planches. Le théâtre Hébertot proposera à la rentrée une version scénique de ce récit noir, celui d’un auteur à succès qui, à la suite d’un accident, se voit séquestré par une lectrice psychopathe. Deux personnages campés par deux grands comédiens : Myriam Boyer et Francis Lombrail. Un projet audacieux qui intrigue déjà.  

À partir du 19 septembre « Misery », Théâtre Hébertot, Paris 17e

Chapitre XIII : un autre thriller sur scène

Myriam Boyer et Francis Lombrail ne seront pas les seuls à porter sur scène les codes du thriller. Après avoir adapté le mythe de la Dame Blanche au théâtre, le duo d’auteurs Sébastien Azzopardi et Sacha Danino revient avec «Chapitre XIII», une histoire de serial killer présentée comme « un vrai thriller sur scène ».  Alors que Franz Muller écrit son nouveau roman dans la chambre d’un monastère, un moine se fait assassiner au même moment dans les bois. Comme dans tout bon film à suspense, le crime perpétré est identique à ce que Franz vient d’écrire. Que s’est-il passé ? Qui est derrière ce meurtre ? Les similitudes de cette scène sont-elles le fruit du hasard ou une malédiction.  La réponse à partir du 21 septembre au théâtre Tristan Bernard dans ce spectacle qui se jouera sur scène et dans la salle. 

A partir du 21 septembre, « Chapitre XII», Théâtre Tristan Bernard, Paris 8e.

Ben, Alex Vizorek et Bruno Sanchez  dans «Trois hommes et un couffin»

Un autre film culte des années 80 va faire ses premiers pas sur scène. Il s’agit cette fois de l’incontournable comédie de Coline Serreau, «Trois hommes et un couffin», César du meilleur film en 1986. Adaptée par Samuel Tasinaje et la réalisatrice elle-même, qui signe aussi la mise en scène, la pièce s’offre une distribution alléchante composée de quatre humoristes. Ben, Alex Vizorek et Bruno Sanchez reprendront les rôles de ces trois célibataires et fêtards endurcis qui, un beau jour, vont devoir composer avec un bébé, déposé devant leur porte. Ils succèderont ainsi à Roland Giraud, André Dussollier et Michel Boujenah. L’excellente comique Antonia de Rendinger complète la distribution.

Du 11 au 18 septembre, « Trois hommes et un couffin », Théâtre du gymnase, Paris 10e

Julie Depardieu retrouve Michel Fau et succède à Arletty 

La pétillante Julie Depardieu s’apprête à remonter sur les planches. Quatre ans après avoir joué avec succès «Le Misanthrope», elle donnera à nouveau la réplique à Michel Fau dans une pièce culte «Fric-Frac». Au côté de Régis Laspalès, le trio succèdera à Arletty, Fernandel et Michel Simon dans cette histoire de casse, écrite pour le théâtre, par Edouard Bourdet, et adaptée au cinéma en 1939. 

A partir du 11 septembre,  «Fric-Frac»,  Théâtre de Paris 9e

Le grand Peter Stein à la barre de «Tartuffe» avec Jacques Weber et Pierre Arditi 

Deux « Tartuffe » à un an d’intervalle. Alors qu’en septembre dernier, Michel Fau montait ce classique de Molière à la Porte Saint-Martin, le théâtre proposera, dès septembre, une nouvelle mise en scène radicalement différente de cette même pièce, dirigée par un autre très grand metteur en scène : Peter Stein. Sous sa houlette, l’excellent Jacques Weber succèdera à Michel Bouquet, dans le rôle d’Orgon, et le brillant Pierre Arditi à Michel Fau, dans celui du faux dévot manipulateur. Avec cette programmation, le théâtre de la Porte Saint-Martin s’offre un clin d’œil historique. Il y a très exactement quarante ans, en 1977 et en 1978, deux incontournables metteurs en scène  – Roger Planchon et Antoine Vitez – avaient eux aussi donné sur les planches de ce théâtre leur vision de «Tartuffe». 

A partir du 14 septembre, «Tartuffe», Théâtre de la Porte Saint-Martin, Paris 10e.  

Richard Berry en ténor du barreau 

Après le succès de « Nos femmes » et « La nouvelle », Richard Berry remonte sur scène en en solo avec un texte fort. L’ex-pensionnaire de la Comédie Française délaisse, cette fois, la comédie pour incarner dans « Plaidoiries » les grandes figures du barreau. En homme passionné, il donnera à entendre cinq plaidoiries qui, chacune à leur façon, ont marqué l’histoire judiciaire. 

A partir du 12 septembre, « Plaidoiries », Théâtre Antoine, Paris 10e

Gérard Darmon dirigé par Richard Berry 

Ils se sont croisés sur grand écran. Ils collaborent désormais sur les planches. Richard Berry endosse, cette saison, une double casquette puisqu’il dirigera également Gérard Darmon à la rentrée dans « L’Ordre des Choses », une comédie sur la différence d’âge. Un thème qui avait déjà séduit le metteur en scène à l’affiche de «La nouvelle», en septembre dernier. Gérard Darmon endossera, quant à lui, le rôle de Bernard, soixante ans, en couple avec Juliette de vingt sa cadette. Il sera confronté à l’arrivée chez lui d'un trentenaire qui, test ADN à l’appui, lui annonce qu’il est son fils. Mais voilà, Bernard prétend être stérile. Qui est vraiment ce jeune homme qui ne laisse pas insensible Juliette.  Dans cette comédie signée Marc Fayet, Richard Bery dirigera également son épouse Pascale Louange et Lannick Gautry. 

A partir du 25 septembre, L'ordre des choses, Théâtre de La Michodière, Paris 2e

La série «hard» : de la télé aux planches 

Si la rentrée théâtrale sera marquée par l'adaptation de deux films cultes, le petit écran inspire aussi les planches cette saison. Et pour cause, «Hard», la série drôle et audacieuse de Cathy Verney diffusée sur Canal +, va également faire l’objet d’une adaptation scénique libre signée Bruno Gaccio. Nicolas Briançon, Molière du metteur en scène en 2015 pour «Voyage avec ma tante», orchestrera les aventures de cette bourgeoise catho qui, à la mort de son mari, découvre que ce dernier était producteur de films X. L’occasion pour François Vincentelli de reprendre son rôle aux côtés de Claire Borotra et Nicole Croisille. Ça promet.  

A partir du 2 octobre «Hard», Théâtre de la Renaissance, Paris 10e

Eric Cantona de retour sur les planches avec un texte d’actualité 

Trois ans après sa dernière incursion théâtrale, Eric Cantona retrouve la scène dans «Lettres à  Nour». Le comédien, accompagné par Nacima Bekhtaoui, mettra sa prestance au service d'un échange épistolaire intense entre un père - veuf, philosophe, musulman pratiquant nourri par les valeurs de liberté, de tolérance et de démocratie -  et sa fille, partie rejoindre en Irak un lieutenant de Daesh, qu’elle a épousé secrètement.  Un texte adapté de l’ouvrage «Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ?» de Rachid Benzine qui signera la mise en scène avec Charles Berling . 

Du 22 novembre au 29 décembre, «Lettres à Nour», Théâtre Antoine, Paris 10e.  

«Le CV de Dieu» transposé à la scène 

Stephen King séduit les planches cette saison. Jean-Louis Fournier, auteur d'une trentaine de romans et Prix Fémina en 2008 pour «Où on va papa ?» aussi. L'adaptation scénique de son ouvrage à succès « Le CV de Dieu» investira la Pépinière théâtre à la rentrée après s'être rodée, cet été, dans le Off d'Avignon. Une partition qui, campée par Jean-François Balmer et Bénureau, ne devrait pas manquer de piquant. Et pour cause, après avoir fini le ciel, la terre les animaux et l’homme, Dieu déprime. Alors qu’il se met à chercher du travail, il rédige son CV et est convoqué pour une semaine de test dans un grand groupe.

A partir du 13 septembre,  Le CV de Dieu, la Pépinière Théâtre, Paris 2e. 

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