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Montpellier : prison avec sursis pour deux jeunes femmes accusées d'avoir torturé et tué une chatte

En décembre 2019, Nala avait été retrouvée morte sous une voiture et lardée de plusieurs coups de couteau. [Photo d'illustration/Unsplash/Kari Shea][Unsplash/Kari Shea]

Jugées pour maltraitance animale, les deux accusées n'ont cessé de se rejeter la faute devant le tribunal correctionnel de Montpellier (Hérault). Ce mardi 29 juin, Elodie et Line ont été condamnées pour la mort de Nala, une chatte retrouvée morte et lardée de plusieurs coups de couteau en décembre 2019.

Une peine de cinq mois de prison avec sursis a été prononcée pour Line tandis qu'Elodie, la propriétaire du félin, écope de huit mois d'emprisonnement avec sursis probatoire et d'une interdiction à vie de détenir un animal. Interrogées sur le déroulé des faits lors de l'audience du 22 juin, les deux jeunes femmes, âgées d'une vingtaine d'années, ont donné une version similaire, en s'accusant mutuellement.

En substance, l'une d'entre elles aurait poursuivi Nala dans l'appartement qu'elles partageaient à l'époque, armée d'un couteau. Poignardé à plusieurs reprises, l'animal, à ce moment-là encore vivant, a été glissé dans un sac, lui-même confié à un ami des accusées.

Ce dernier avait pour mission d'attendre les pompiers, contactés par Line. Les deux intéressées, elles, se sont éclipsées pour profiter d'une soirée en boîte de nuit. Pendant qu'elles s'amusaient, la chatte, gravement blessée, est parvenue à s'échapper pour se réfugier sous une voiture. Là où elle a été retrouvée morte.

La condamnation des deux jeunes femmes a été possible grâce à des associations de défense des droits des animaux, qui se sont portées parties civiles. La Fondation 30 millions d'amis est de celles-là. Interrogé par France Bleu, son directeur général, Jean-François Legueulle, juge la société «plus sensible à la maltraitance animale» mais regrette que les peines ne soient pas plus lourdes en la matière.

Faisant référence aux sévices infligés à la petite Nala, vraisemblablement «poignardée et gazée avec une bombe insecticide», il souligne l'«intention perverse de faire souffrir l'animal». Une cruauté qui, selon lui, mérite une sanction «dissuasive et exemplaire pour que des affaires comme celle-ci ne se reproduisent pas».

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