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Ado de 13 ans retrouvé décapité à Tarascon : la piste cannibale évoquée

Les investigations doivent encore dévoiler beaucoup de choses (image d’illustration).[GERARD JULIEN / AFP]

Le corps d’un garçon de 13 ans a été retrouvé décapité, dimanche soir dans une maison de Tarascon (Bouches-du-Rhône). Au fil des révélations, le profil du suspect se précise, sur fond de troubles psychiatriques et de soupçons de cannibalisme.

Après la découverte du corps, sans tête et particulièrement mutilé, les forces de l’ordre avait retrouvé la piste d'un suspect, âgé de 32 ans. Dans des circonstances que l’enquête devra encore établir, celui-ci a été abattu d’une balle, à 3h30 lundi matin.

Le procureur de la République a indiqué que le corps de la victime présentait des «traces d’érosion». Des lambeaux de chair arrachées ont notamment été constatées, au niveau d’une épaule. Il a cependant tenu à préciser qu’il n’était pas encore possible de confirmer «l’hypothèse de l’anthropophagie».

La piste cannibale ?

Cette piste du cannibalisme a quoi qu'il en soit rapidement été mise en avant, vu l’état du corps. Le procureur a indiqué que la dépouille avait également d’autres traces d’arrachement et de cisaillement. Cependant, il n’a pas confirmé le démembrement, alors que des informations concernant l’absence des bras avait été évoquée dans un premier temps. Des observations scientifiques et l’enquête devront permettre de valider ou non le fait que la victime ait été mangée.

L’auteur présumé des faits était connu pour ses troubles psychiatriques et son comportement instable. Son état s’était aggravé il y a peu, rapporte Le Parisien. Le maire de Tarascon a indiqué que la police municipale le surveillait, tandis que les voisins s’inquiétaient de ses actes. Il avait été vu avec une barre de fer en pleine rue et était soupçonné d’avoir mis le feu à la maison mitoyenne de la sienne.

Internement levé juste avant le passage à l'acte

Le trentenaire avait été mis en garde à vue le 9 juillet dernier, après avoir jeté des engins incendiaires dans la rue. Le médecin ayant réalisé son expertise psychiatrique s’était montré «alarmiste», rapporte nos confrères. Il était notamment «dubitatif sur ses capacités de réadaptation» et exprimait des doutes sur une possible guérison. L’homme avait alors été interné.

Cependant, lors d’une réévaluation pratiquée par d’autres médecins, ceux-ci ont estimé que son hospitalisation n’avait plus lieu d’être. Il serait ainsi sorti de l’établissement autour du 15 juillet. Soit une journée avant la disparition de sa victime.

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