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Expulsion des étrangers : les failles du système

Il y a quelques jours, un multirécidiviste d’origine ivoirienne prénommé Moussa B. et radicalisé en prison, a été expulsé vers la Côte d’Ivoire. Toutefois, avant son expulsion, l’individu avait tout fait pour s’opposer à la décision du ministère de l’Intérieur et avait reçu le soutien d’une députée Insoumise.

Un parcours de délinquant. Alors qu’il est visé par un arrêté permettant son expulsion en Côte d’Ivoire, son pays d’origine, Mousse B., un multirécidiviste, a été soutenu par la députée Insoumise Rachel Keke.

Né en 1984 en Côte d’Ivoire, Mousse B. est arrivé régulièrement en France à l’âge de 4 ans. Adolescent, il est tombé dans la délinquance. En effet, l’individu est connu des services de police depuis 1999 et a été condamné à de multiples reprises de 2003 à 2021.

Moussa B. a été incarcéré de 2012 à 2020 et son casier judiciaire porte 20 mentions.

Parmi les motifs de son incarcération figurent le port et transport d’armes, la participation à la préparation d’un crime, la conduite sans permis, le refus d’obtempérer et plusieurs violences et rébellions sur personnes dépositaire de l’autorité publique.

Durant sa détention, le jeune homme s’est radicalisé et le service de renseignements français l’a classé, en 2018, au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).

En juillet 2022, le ministère de l’Intérieur a décidé de prendre un arrêté à son encontre permettant l’expulsion du jeune homme. Selon les autorités, Mousse B. est en situation irrégulière en France depuis plus de dix ans.

Toutefois, l’homme refuse de se soumettre à un test PCR nécessaire à son expulsion 8 fois et a fait annuler sept retours vers son pays d’origine. Il a ensuite été condamné pour ces refus par le Tribunal de Meaux et a été placé en centre de rétention administratif (CRA) à sa sortie de prison le 5 novembre dernier.

Le 14 novembre, Mousse B. a reçu la visite de la députée Insoumise Rachel Keke. Une association a également déposé plainte contre l’État pour «Islamophobie».

Malgré ces soutiens, le multirécidiviste a fini par quitter le territoire français le 15 novembre dernier.

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