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Côte-d'Or : un maire suspecté d'avoir consulté des images pédopornographiques refuse de démissionner avant son procès

Ces derniers jours, plusieurs personnes se sont rassemblées devant la mairie pour réclamer le départ du maire. [Capture écran Google Street View]

Soupçonné d’avoir consulté des images pédopornographiques, le maire d’Échenon, commune de 800 habitants située dans le département de la Côte-d’Or, refuse de démissionner avant son procès, malgré une pétition lancée par ses administrés pour le pousser vers la sortie.

Une situation embarrassante. Dominique Lott, maire d’Échenon, en Côte-d’Or, a été récemment interpellé par les forces de l'ordre dans le cadre d’une vaste opération de lutte contre la pédopornographie.

Toutefois, l'édile de cette ville de quelque 800 habitants ne compte pas démissionner avant sa comparution devant le tribunal.

«Pour l’instant, il (Dominique Lott : ndlr) ne veut pas partir, bien que nous en ayons fait la demande. Il attend son jugement au tribunal, et personne ne peut le forcer à démissionner», a ainsi expliqué le troisième adjoint du maire François-Xavier Rouhette à nos confrères de France bleu.

Le maire habite au-dessus de l'école

Selon le média, une pétition a été lancée par les habitants pour exiger le départ du maire. «En peu de temps on a fait le tour du village pour recueillir des signatures. On en est à 120. Avec cette affaire, c'est l'image d'Échenon qui est ternie. Sans parler de nos enfants. On a peur pour eux car le maire habite au-dessus de l'école, et il est toujours là», déplore une habitante.

Vendredi 25 novembre au soir, plusieurs personnes se sont donné rendez-vous devant la mairie. Des pancartes «maire, perversion, démission» et «Échenon a honte de son maire» ont été déployées.

L’édile sera jugé le 26 avril 2023 pour «diffusion de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique en utilisant un réseau de communication électronique, détention et acquisition de l’image d’un mineur représentant un caractère pornographique».

À noter également que, dans le cadre de cette affaire, 48 hommes ont été interpellés par les forces de l’ordre pour avoir consommé d’images et vidéos de services sur enfants à des volumes sans équivoque.

D’après le Parisien, parmi les personnes arrêtées figurent des fonctionnaires de l’Éducation nationale, des suspects travaillant dans des milieux associatifs comme l’Aide sociale à l’enfance et des familles d’accueil.

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