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Mort de Nahel : la Cour de cassation refuse le pourvoi du policier, une autre demande de remise en liberté déposée

Ce pourvoi fait suite au rejet d’une demande de remise en liberté du fonctionnaire impliqué dans la mort de l'adolescent en juin dernier. [CNEWS]

La Cour de cassation a refusé d’admettre le pourvoi du policier impliqué dans la mort de Nahel. Ce dernier avait contesté sa détention provisoire. Une nouvelle demande de remise en liberté devrait être déposée auprès du juge d’instruction, selon l’avocat du fonctionnaire.

En prison depuis le 29 juin dernier, le policier impliqué dans la mort de Nahel, 17 ans, deux jours plus tôt à Nanterre (Hauts-de-Seine), devait voir son pourvoi en cassation examiné ce mercredi 8 novembre. 

Néanmoins, la Cour de cassation a refusé d’admettre ce pourvoi, déposé par Laurent Franck-Lienard, avocat du fonctionnaire, a-t-on appris ce jeudi 9 novembre. Concrètement, il n’y a pas eu d’examen de ce pourvoi et le policier devrait donc rester en détention provisoire. Toujours selon la même source, une nouvelle demande de remise en liberté, la 3e, va être déposée au juge d’instruction.

Pour rappel, ce pourvoi faisait suite au rejet d’une demande de remise en liberté du fonctionnaire, le 26 octobre dernier, par la chambre de l’instruction de Versailles, après un premier rejet de la même procédure, le 12 octobre dernier, par le juge d’instruction.

D’après nos confrères du Parisien, la décision de maintenir l’officier en détention provisoire s’expliquait, d'abord, par la volonté des magistrats de Versailles d’«empêcher une pression sur les témoins» dans cette affaire et une potentielle «concertation» entre le policier en question et son coéquipier brigadier l’ayant accompagné le jour du drame.

De plus, selon la chambre de l’instruction, maintenir le suspect en détention était également une forme de «protection» pour le fonctionnaire. «Il est manifeste que les faits ont suscité un très fort sentiment d’animosité à l’encontre des forces de l’ordre», ont écrit les magistrats.

Enfin, la décision des magistrats était motivée par leur volonté d’éviter tout embrasement. En effet, la mort de Nahel a été l'élément déclencheur de plusieurs nuits de violences urbaines en région parisienne et dans le reste du pays. Elles ont été marquées par des scènes de pillages, des tirs de mortiers d'artifice sur des bâtiments publics et des incendies.

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