Elles vont devoir se tenir à carreau. Plusieurs entreprises de location de deux-roues en libre-service ont signé ce mercredi une charte de bonne conduite avec la mairie de Paris.
Le but : favoriser le développement de ces vélos, scooters et trottinettes électriques, tout en régulant leur prolifération. «Nous avons un réel besoin de maîtrise et de partage harmonieux de l’espace public», a ainsi expliqué Christophe Najdovski, l’adjoint à la mairie de Paris en charge des transports.
Les opérateurs devront ainsi «prendre toutes les dispositions nécessaires» pour que leurs abonnés respectent les règles de stationnement et les interdictions de rouler sur les trottoirs.
Ils ont aussi promis la mise en place d’un système de maintenance pour éviter les accumulations de deux-roues au même endroit. Des interventions «dans la journée» sont également prévues si un vélo délaissé constitue un danger ou perturbe les piétons.
Des réunions auront lieu régulièrement entre la mairie et les entreprises signataires (dont Ofo, Mobike, Cityscoot et Coup) pour faire le point sur l’application des mesures. Et l’instauration d’une redevance à régler par les opérateurs n’est pas écartée.
Car même si la mairie voit d’un bon œil l'arrivé de ces nouveaux acteurs des transports parisiens, synonyme de mobilité douce et apaisée, il n’en demeure pas moins que le flou juridique dans lequel s’inscrit leur déploiement exponentiel doit être compensé.
Depuis le début de l’année, les vélos en libre-service (Mobike, Ofo...), les scooters (Cityscoot, Coup...) et même les trottinettes électriques (Lime), la semaine dernière, se sont élancés sur le marché parisien.
Ils ont profité du déploiement chaotique du nouveau Vélib’, passé en moins d’un an de 100.000 à 10.000 locations par jour.
Porte de Versailles : d’un côté une station #velib non fonctionnelle ; de l’autre une station #ofo improvisée bien dotée. Et si l’avenir du #velo partagé à #Paris ne passait plus par velib mais par du #freefloating maîtrisé et respectueux ?#velibgate #transports pic.twitter.com/c82LSsptKe
— Bertrand Lambert (@B_Lambert75) 18 juin 2018