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Pourquoi un joggeur a plus de risques de transmettre le virus ?

Les activités sportives sont désormais interdites en journée dans la capitale et d’autres départements franciliens, afin de limiter l'affluence des sportifs dans les rues et les risques de transmission du virus.

Quand il court, un joggeur est en hyperventilation. Il va alors respirer particulièrement fort, cracher, tousser, et expulser par le nez ou la bouche des gouttelettes potentiellement contaminées.

Garder ses distances

«A priori, elles retombent vite au sol après un ou deux mètres. Sur le sol, le virus se dégradera petit à petit.», a expliqué à l’AFP Christophe Bécavin, chercheur à l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire.

A condition que les sportifs gardent une distance de sécurité suffisante «de 3 ou 4 mètres», il n'y aurait donc aucun problème. Or, celle-ci est rarement respectée, surtout dans la capitale, comme en témoignent les images des Parisiens courant et se croisant en grand nombre au soleil le week-end dernier.

Les sportifs prennent donc le risque de contaminer autrui en expulsant des postillons contaminés qui pourraient se déposer sur la peau d’un autre joggeur, mais se mettent également en danger.

Sans compter que le coureur va toucher, avant et après son footing, des portes, des murs, des barres de traction installées en plein air, ou encore des boutons d'ascenseurs. Autant de surfaces sur lesquelles le virus peut survivre quelques heures.

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