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Coronavirus : un nouveau conseil de défense décisif ce mercredi

Emmanuel Macron pourrait prendre la parole à l'issue de ce conseil de défense. Emmanuel Macron pourrait prendre la parole à l'issue de ce conseil de défense. [Ludovic MARIN / AFP / POOL]

Vers un reconfinement national strict ? Tout va se décider ce mercredi lors d'un nouveau conseil de défense sanitaire à l'Elysée. Jusque-là, Emmanuel Macron a été sourd aux appels des médecins à prendre des mesures radicales face au coronavirus. Mais la saturation des hôpitaux pourrait changer la donne.

Preuve que la situation est grave et qu'un nouveau tour de vis pourrait être annoncé, c'est Emmanuel Macron lui-même qui pourrait prendre la parole à l'issue de ce conseil de défense, selon des informations de presse. Et non Jean Castex et Olivier Véran, présents lorsqu'il s'agit d'annoncer seulement des ajustements aux mesures déjà en place. La date de son intervention solennelle, qui serait la neuvième depuis le début de la crise sanitaire, n'est pas encore connue.

Un durcissement des restrictions paraît inévitable, face à un variant anglais qui a fait exploser le nombre de contaminations en mars (35.000 cas quotidiens en moyenne) et remplit les services de réanimation (près de 9 lits de réanimation sur 10 sont actuellement occupés selon le ministère de la Santé, en comptant les patients Covid et non-Covid).

Mais Emmanuel Macron ira-t-il jusqu'à décréter un reconfinement strict de l'ensemble du territoire, similaire à celui du printemps 2020 et réclamé par de nombreux professionnels de santé ? Il l'a jusque-là refusé, mais les cris d'alarme de médecins hospitaliers, dans deux tribunes publiées dans le Journal du dimanche, face au risque de devoir «trier» les patients, une «ligne rouge» pour l'exécutif, pourrait faire évoluer sa doctrine.

Les écoles bientôt fermées ?

La fermeture des écoles, sorte de repoussoir pour le gouvernement, sera par exemple au menu du conseil de défense sanitaire ce mercredi. Si elle «ne saurait être un tabou», selon le chef de l'Etat, cité par le JDD, «elle doit demeurer un dernier recours et une mesure limitée au maximum dans le temps», estime-t-il. Mais «si nous ne prenons aucune mesure, le risque c’est que les écoles ferment toutes seules», note un ministre cité par Franceinfo, faisant référence à l'envolée du nombre de classes et d'établissements fermés (respectivement +60 % et +85 % entre le 19 et le 26 mars).

Toujours selon Franceinfo, une autre piste est à l'étude : la fermeture de l'ensemble des établissements scolaires du pays pendant les vacances de Pâques, soit pendant trois à quatre semaines. Elles s'échelonnent cette année du 10 avril au 10 mai, selon les zones.

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