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Paris : on a testé le «carrefour flash», le supermarché autonome sans caisse

Le magasin a ouvert avenue Parmentier, dans le 11e arrondissement de Paris. Le magasin a ouvert avenue Parmentier, dans le 11e arrondissement de Paris. [© CNEWS]

«Mes courses en un éclair. Je paie mes courses sans scanner». La devanture de ce «Carrefour Flash», nouveau-né du spécialiste français de la grande distribution, affiche fièrement le concept. Nous avons testé ce mini-supermarché, actuellement expérimenté avenue Parmentier, dans le 11e arrondissement de Paris.

Ouverte fin novembre, cette supérette de 50 m2 est assez commune, avec des produits frais derrière de grandes portes vitrées et d'autres présentés dans des devantures. Seule nouveauté, aucune caisse classique n'y est installée. Pour payer, deux solutions : soit une caisse automatique où l'on peut payer par espèces ou par carte, soit deux tablettes connectées installées au fond du magasin où l'on ne peut utiliser qu'une carte sans contact.

Une technologie innovante

En outre, 60 caméras quasi-invisibles intégrées aux murs et au plafond ne quittent pas le client des yeux, détectant tous ses mouvements. Grâce à ces données, un algorithme développé par une start-up californienne – associé à des capteurs de poids disposés un peu partout – conceptualise le panier de ce client et envoie l'information à l'ordinateur central.

Pour payer, pas besoin de scanner les produits donc, il suffit de les poser devant l'une des deux tablettes et celle-ci affiche automatiquement la liste des articles que le client a choisi. Ce dernier n'a plus qu'à valider le panier et à payer avec sa carte bleue sans contact.

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Moderne, et sans aucun doute pratique pour les gens pressés, ce «Carrefour Flash» a également l'avantage d'être facilement accessible depuis la rue. Mais attention, pas question d'y faire ses courses pour la semaine : ce mini supermarché ne contient pas plus d'une centaine de références. Bien pour dépanner donc, pour le déjeuner ou le goûter, mais impossible d'y trouver de quoi y préparer des plats pour la semaine.

Un salarié seulement sur place

Enfin, et c'est sans surprise, c'est bien le côté humain qui manque à l'appel dans ce supermarché. S'il y a bien quelqu'un sur place pour surveiller les entrées et sorties, et expliquer le concept à ceux qui ne parviendraient pas à comprendre le système, cet employé n'est pas vraiment là pour accueillir les clients, ni même faire un brin de causette.

«Le magasin compte 4 salariés, qui travaillent en binôme et fonctionnent donc en roulement pour être toujours deux», explique le service communication de Carrefour, qui concède qu'un des deux employés peut se trouver en pause ou être en arrière-boutique lors de l'arrivée de certains clients.

S'il s'agit d'une première expérimentation parisienne, le groupe Carrefour n'aurait pas prévu à ce stade d'ouvrir de nouveaux magasins, ni dans la capitale, ni ailleurs.

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