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Ligue des champions : Liverpool «a laissé ses supporters dans la nature», selon la ministre des Sports

Samedi soir, des fans de Liverpool sont restés à l'extérieur du Stade de France, à Saint-Denis, avant le coup d'envoi de la finale de Ligue des Champions. [THOMAS COEX / AFP]

La ministre des Sports et des jeux Olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castera, est revenue lundi matin sur les incidents survenus samedi soir au Stade de France en marge de la finale de la Ligue des champions. Elle a jugé que le club anglais «avait laissé ses supporters dans la nature».

La ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, a estimé ce lundi sur RTL que Liverpool «avait laissé ses supporters dans la nature» à l'occasion de la finale de la Ligue des champions samedi et a par ailleurs jugé «regrettable» l'utilisation de gaz lacrymo face à des familles devant le Stade de France. 

«Le fait que le club du Real ait à ce point encadré la venue de ses supporters à Paris (...) ce qui tranche radicalement avec ce qu'a fait le club de Liverpool qui a laissé ses supporters dans la nature, a créé une différence majeure», a estimé la nouvelle ministre deux jours après le fiasco de la finale. 

Interrogée sur le nombre de spectateurs anglais sans billets, elle a cité le chiffre de «30 à 40.000 personnes», entre «les "faux billets" et les "sans billets"». Interrogée précisément sur la proportion de faux billets, elle a dit : «on va regarder tout ça». «Il faut qu'on regarde d'où viennent ces faux billets», a-t-elle ajouté.

Liverpool aurait demandé d'«avoir des billets papiers»

Elle a confirmé que Liverpool avait demandé à l'UEFA, qui a accepté, de ne pas recourir à l'application mobile mais à avoir des billets papiers, «un circuit de billets papiers qui a créé des débordements». 

Elle a jugé «que la dimension la plus regrettable de ce qui s'est passé» était que des gaz lacrymo aient été utilisés face à des familles et des enfants venus assister à la finale.

Interrogée sur le fait de savoir si elle était «inquiète» pour les futurs événements que la France allait organiser comme les JO, elle a répondu que le pays «était capable d'organiser de très grands événements sportifs», citant le Tour de France ou l'Euro 2016. 

«Je ne suis pas inquiète, je suis très engagée, très soucieuse qu'on tire absolument toutes les leçons de ce qui s'est passé samedi soir pour optimiser tout ce qui doit l'être en prévision de la Coupe du Monde de rugby 2023 et des Jeux olympiques et paralympiques 2024», a-t-elle ajouté.

En fin de matinée, une réunion est organisée au ministère des Sports pour faire le point sur les dysfonctionnements avec les organisateurs sportifs, notamment le consortium du Stade de France en présence du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, l'UEFA, ou encore la mairie de Saint-Denis. 

Elle a évoqué des «responsabilités plurielles» citant aussi «certainement un manque de stadiers au niveau de ce qui avait été prévu par la Fédération française de foot, un problème d’exigüité des zones de contrôle». 

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