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Propos sur la police : Emmanuel Macron dit «ne pas accepter» qu’on «insulte» les forces de l’ordre, Jean-Luc Mélenchon lui répond

Depuis Puycelsi, dans le Tarn, le président de la République est revenu ce jeudi sur la polémique provoquée par les propos de Jean-Luc Mélenchon à la suite du décès d’une passagère lors d’un refus d’obtempérer, samedi dernier à Paris.

Le chef de l’État au chevet de la police. Emmanuel Macron a déclaré ce jeudi qu'il ne pouvait pas «accepter» qu' «on insulte» les gendarmes et policiers, après la polémique provoquée par les propos de Jean-Luc Mélenchon sur «la police qui tue».

«Il y a des choses que de là où je suis, je ne peux pas accepter, c'est qu'on insulte celles et ceux qui risquent leur vie pour protéger la nôtre», a affirmé le chef de l’État dans un discours lors d'une visite dans le Tarn sur la sécurité.

«Pour qu'une nation soit unie et que la République soit debout, nous devons absolument défendre nos gendarmes comme nos policiers».

La présence des forces de l'ordre sur la voie publique doublée

Lors de son déplacement, Emmanuel Macron a également annoncé que la présence des forces de l'ordre sur la voie publique sera doublée «d'ici à la fin de la décennie».

«Ce déploiement de notre gendarmerie participera de l'engagement que j'ai pris, qui est de doubler, d'ici à la fin de la décennie, la présence de nos forces de l'ordre dans la voie publique», a-t-il dit. 

«Doubler c'est-à-dire mettre plus de policiers et gendarmes sur le terrain au plus près de vous pour lutter contre la délinquance et la prévenir, permettre d'éradiquer les violences intrafamiliales et les violences faites aux femmes», a-t-il expliqué. 

Le nombre de réservistes des forces de l'ordre sera, lui aussi, doublé. «200 brigades de gendarmerie seront ainsi déployées. C'est le choix et l'engagement que j'ai pris au niveau national. Elles seront là pour garantir la vie tranquille pour tout citoyen vivant, en particulier, dans les territoires ruraux», a annoncé le chef de l'État.  

Pour Jean-Luc Mélenchon, «personne n'a insulté la police»

Peu de temps après le discours d'Emmanuel Macron, l'ex-candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a tenu à réagir. 

«J’ai cru un instant que les propos qu’il tenait soient une sorte d’encouragement à un usage disproportionné et totalement mal adapté des forces de police», a dit Jean-Luc Mélenchon.

«Personne n’a insulté la police. J’ai pris la responsabilité avec d’autres de dénoncer une doctrine d’emploi qui a abouti aux violences de Stade de France, à la brutalisation des passagers de la Gare de l’Est (…) et qui, en quatre mois ont provoqué quatre morts pour refus d’obtempérer», a-t-il ajouté.

«Ce qui est le signal absolu d’un échec total», a-t-il conclu.

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