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Nicolas Sarkozy suggère à Emmanuel Macron de conclure «un accord politique»

Nicolas Sarkozy a fait l'éloge d'Emmanuel Macron, crédité de «sang-froid, mesure et expérience». [Ludovic MARIN / POOL / AFP]

Dans une interview au Journal du Dimanche, l’ex-chef de l’État Nicolas Sarkozy a suggéré à Emmanuel Macron de se tourner «de façon plus franche» vers la droite afin de conclure un «accord politique» pour pallier son absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale.

De précieux conseils. Le président Emmanuel Macron devrait se tourner vers la droite «de façon plus franche», l'exhorte dimanche Nicolas Sarkozy, en lui suggérant de conclure «un accord politique» pour pallier son absence de majorité absolue à l'Assemblée.

«Ce n’est faire injure à personne que de rappeler que le président Macron vient de la gauche», explique Nicolas Sarkozy dans une interview fleuve au Journal du Dimanche : «J’aimerais parfois qu’il franchisse le Rubicon de façon plus franche, car la France est aujourd’hui majoritairement du côté du parti de l’autorité, de la fermeté, de la liberté. Appelez cela centre droit, centre, droite républicaine, peu importe : l’axe stratégique du pays se trouve clairement là».

L'ancien président de la République (2007-2012) et fondateur des Républicains (LR) assume dans cet entretien son soutien à Emmanuel Macron dans la campagne présidentielle, au détriment de la candidate de son camp Valérie Pécresse : «Et si c’était à refaire, je le referais».

Il rend hommage à l'actuel président, crédité de «sang-froid, mesure et expérience». «Le président a des intuitions et une expérience incontestables. Mais j’observe qu’il peut parfois avoir la tentation de s’arrêter au milieu du gué. Ce sont les inconvénients du 'en même temps’», explique-t-il. 

Nicolas Sarkozy pointe enfin les limites de l'article 49.3 de la Constitution, qui permet de faire passer une loi à l'Assemblée sans vote, à moins du vote d'une motion de censure renversant le gouvernement.

Emmanuel Macron, souligne-t-il, «pourrait également chercher à faire un accord politique en bonne et due forme avec toutes les bonnes volontés prêtes à constituer une majorité dans l’intérêt supérieur du pays. On ne se renie jamais lorsqu’on fait le choix de l’intérêt général».

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