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Mort de Aymen à Montpellier après France-Maroc : le passager du véhicule impliqué en garde à vue

Deux jours après la demi-finale ayant opposé la France au Maroc, la situation reste toujours très tendue à Montpellier (Hérault) où un adolescent a été mortellement percuté mercredi soir. Alors que le conducteur du véhicule reste introuvable ce vendredi, l'appartement de son passager a lui été saccagé, a appris CNEWS. Ce dernier, un temps hospitalisé, se trouve à présent placé en garde à vue.

Un secteur sous haute tension. Ce vendredi 16 décembre, le quartier sensible de la Paillade, à Montpellier (Hérault) continuait d'évoluer dans une atmosphère électrique, deux jours après la mort du jeune Aymen, 14 ans, mortellement percuté par un véhicule après la demi-finale entre la France et le Maroc en Coupe du monde de football.

Selon une information de CNEWS, pas moins de quatre sections de CRS se trouvaient sur place pour sécuriser le secteur Mosson / La Paillade et prévenir tout affrontement entre la communauté des gens du voyage et la communauté maghrébine.

Jeudi soir, quelques troubles à l'ordre public y avaient déjà été recensés, selon une source proche du dossier, des jeunes érigeant notamment des barricades et incendiant des poubelles. Aucun blessé n'a été déploré.

Toutefois, signe d'une situation encore très inflammable, l'appartement du passager du véhicule impliqué dans l'accident a, lui, été saccagé, a pu confirmer CNEWS.

C'est ce passager (ils étaient deux dans la voiture, NDLR) qui a été passé à tabac peu après l'accident et qui est hospitalisé. De source proche de l’enquête, ce dernier a été placé en garde à vue dans la soirée. Le conducteur du véhicule restait, lui, toujours introuvable vendredi soir.

Tensions communautaires et expéditions punitivs

Une vidéo, diffusée ces dernières heures sur les réseaux sociaux, montre plusieurs d’individus se déplacer et courir, dans ce qui serait le quartier de la Mosson, en criant «Allah Akbar» ou encore «on va vous n... vos mères les gitans».

De même, le procureur Fabrice Belargent a indiqué dans un communiqué de presse que «les rumeurs faisant état qu'une personne aurait par ailleurs été égorgée dans le cadre d'expédition punitive apparaissent en l'état dénuées de fondement».

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