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Gabriel Attal : «La réalité, c’est que l’on a un système des retraites qui est structurellement déficitaire»

Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, était l'invité du Grand Rendez-vous, ce dimanche 15 janvier, sur CNEWS. Il est venu présenter la réforme des retraites du gouvernement, en soutenant que le système est «structurellement déficitaire» et qu'il menace de créer «500 milliards de dettes».

«Il faut une réforme des retraites, évidemment». Invité ce dimanche 15 janvier dans le Grand Rendez-vous, sur CNEWS, Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, a repris une casquette de porte-parole du gouvernement afin de présenter la réforme des retraites présentée ce mardi par la Première ministre, Élisabeth Borne.

«La réalité, c'est que nous avons un système des retraites qui est structurellement déficitaire. Et si on ne fait rien, c'est 500 milliards de dettes sur les 25 années qui viennent et c'est la pérennité même de ce système par répartition qui est en danger», a-t-il tout de suite martelé face à Sonia Mabrouk.

Le ministre souhaite également, avec l'ensemble du gouvernement, agir «sur les conditions de travail et de rémunération». Car il constate qu'une partie des Français «sont malheureux au travail et voient la retraite comme une forme de libération». Gabriel Attal a ainsi souligné la création d'un fonds d'un milliard d'euros «pour agir sur la pénibilité au travail, en prévention, pour faire en sorte que les métiers les plus pénibles le soient de moins en moins, en investissant».

«aller à la rencontre des Français pour leur expliquer»

Durant l'interview, il s'est opposé à la baisse des pensions et, de même, estime qu'il faut revaloriser les carrières longues. «Ce que je souhaite, c'est que pour des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont une carrière complète, qui ont aujourd'hui une retraite de 850€, 900€, 950€, qu'ils aient une retraite à 1.200€. Je pense que c'est une mesure de justice qui est fondamentale». Il espère, par cela, illustrer les efforts du gouvernement sur la «situation conjoncturelle d'inflation avec des difficultés sur le pouvoir d'achat, y compris pour les retraités».

Gabriel Attal a enfin soutenu qu'après l'annonce de la réforme par Élisabeth Borne ce mardi, les membres de l'exécutif entraient dans un moment d'échange avec la population. «Mon rôle dans les semaines qui viennent, c'est d'aller à la rencontre des Français pour leur expliquer cette réforme».

Pour rappel, la réforme des retraites du gouvernement prévoit un allongement de l'âge de départ à la retraite à 64 ans. Largement opposé à cette proposition, l'ensemble des organisations syndicales ont annoncé un mouvement de grève dès ce jeudi 19 janvier, dans les secteurs des transports, de l'énergie et même de la police.

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