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Lina, 15 ans, introuvable depuis samedi : «l'hypothèse d'une disparition volontaire est de plus en plus écartée», affirme un capitaine de gendarmerie

«L’action majeure est portée sur le témoignage», a affirmé Marc Rollang. [PATRICK HERTZOG / AFP]

«L'hypothèse d'une disparition volontaire est de plus en plus écartée», a affirmé ce mercredi 27 septembre sur CNEWS Marc Rollang, capitaine de gendarmerie, alors que Lina, 15 ans, a disparu depuis samedi 23 septembre à proximité de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin).

L'inquiétude s'accroît dans le village alsacien où Lina, 15 ans, a disparu ce samedi 23 septembre. Les enquêteurs n'ont trouvé aucun élément déterminant et la procureure de la République de Saverne, Aline Clérot, a affirmé, ce mardi soir, n'écarter aucune piste à ce stade.

«Les premières manœuvres opérationnelles sur le terrain et les premières investigations judiciaires n’ont pas permis de localiser l'adolescente et de trouver des éléments probants pour privilégier une piste ou une autre», a confirmé Marc Rollang, capitaine de gendarmerie, dans La Matinale de CNEWS ce mercredi 27 septembre. 

Néanmoins, dans l'analyse de cette procédure, «l’idée d'une disparition volontaire est de plus en plus écartée» a-t-il également expliqué, même si les enquêteurs n’excluent pas l’intervention d’un tiers. 

Deux battues infructueuses 

Désormais, «l’action majeure est portée sur le témoignage des gens qui ont vu, entendu, fait ou alors n'ont rien vu, n'ont rien entendu, n'ont rien fait. Même le néant contribue à la manifestation de la vérité», a indiqué Marc Rollang.

Des auditions dans l'entourage de la jeune fille ont rapidement été entamées, notamment pour déterminer la personnalité de Lina. La vidéosurveillance, particulièrement des rames des trains, a été vérifiée. 

Depuis la disparition de Lina, plusieurs ratissages ont été effectués par les gendarmes. De nombreux moyens ont été mis en place depuis samedi : une équipe cynophile, les caméras thermiques des moyens aériens engagés ainsi que des drones. S’ajoutent à cela, deux battues organisées avec l’aide de plusieurs centaines de volontaires. Celles-ci se sont avérées inefficaces. 

En plus des témoignages recueillis, les enquêteurs vont maintenant procéder à des dragages des nombreux points d'eau du secteur à la recherche d'indices significatifs. 

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