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Mort de Socayna à Marseille : une centaine de personnes se sont réunies lors de la marche blanche en mémoire de la jeune femme

Parmi les participants, presque tous arboraient des tee-shirts à l'effigie de la jeune femme. [Nicolas TUCAT / AFP]

Le 10 septembre dernier, Socayna, 24 ans, était tuée chez elle, touchée par une balle perdue lors d'une fusillade sur fond de trafic de drogue. Ce samedi 21 octobre, sa famille et des associations ont organisé à Marseille une marche blanche pour lui rendre hommage.

Tuée dans sa chambre. Le 10 septembre dernier, Socayna, étudiante de 24 ans, a perdu la vie alors qu’elle travaillait chez elle à Marseille. Une balle perdue lors d’une fusillade liée au trafic de drogue a fait d’elle la 43e victime du narco-banditisme de la cité phocéenne. Samedi 21 octobre, une marche blanche a eu lieu pour célébrer sa mémoire. 

Parmi les participants, presque tous arborant des tee-shirts à l'effigie de la jeune femme, sa mère et sa sœur de 14 ans étaient entourées de proches : «On a besoin de communiquer cette douleur et faire prendre conscience aux gens que ça peut arriver à tout moment, à n'importe qui» a expliqué Najet Arabi, cousine de la mère de la victime, à l'AFP.

De temps à autre, des femmes du Collectif des familles se sont exprimées au mégaphone à travers le centre-ville de Marseille dans une atmosphère grave : «Il fait beau, vous faites vos courses. Ici il y a une petite qui est morte il y a un mois, rejoignez-nous, ne nous regardez pas» ont-elles scandé à la foule.

«Le degré ultime» de la violence

Hervé Menchon, adjoint au maire de Marseille, a partagé son émotion lors de l'évènement : «C'est ma cité d'enfance Saint-Thys. Pour moi, l'ascenseur social a marché. Soucayna était l'espoir de cette réussite sociale. Et elle a été arrachée dans cet appartement qui est le témoin tous les jours pour sa famille de cette injustice».

Avec cette tragédie, les violences liées au narcobanditisme atteignent «le degré ultime», selon l'ex-procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens. 

Depuis le début de l'année, ces violences ont déjà causé la mort de trois victimes collatérales à Marseille. 

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