Alors que la tempête Ciaran s’approche du territoire français, la SNCF a annoncé ce jeudi 2 novembre l’interruption du trafic TER dans quatre régions du nord-ouest. Seule la ligne Paris Bercy-Nevers circulera normalement.
À l’heure où la France se prépare à l’arrivée de la tempête Ciaran, la SNCF a décidé d’interrompre totalement le trafic des TER jeudi 2 novembre prochain dans les régions susceptibles d’être touchées par le phénomène. Ainsi, la mise en arrêt des trains concerne notamment la Bretagne, le Centre-Val de Loire, la Normandie et la Loire. Seule la ligne Paris Bercy-Nevers circulera normalement.
«Nous sommes en contact constant avec Météo France, depuis hier. La décision a été prise pour garantir la sécurité des voyageurs, indique-t-on à la direction de la compagnie ferroviaire. Nous ne voulons pas prendre le risque d’avoir, à un moment donné, un train dans une situation critique à cause des phénomènes météorologiques», a fait savoir la SNCF au Parisien.
Cette restriction de trafic concerne uniquement les TER. Les TGV, eux, devraient circuler normalement entre Paris et Rennes «tant qu’ils restent sur une voie à grande vitesse, puisqu’elles ne sont pas construites au milieu de la végétation», a précisé la SNCF à nos confrères.
Météo-France a placé trois départements bretons en vigilance orange vents violents pour la journée du 1er novembre dès 21h. Cette vigilance concerne le Finistère, le Morbihan et les Côtes-d’Armor. Dans ces départements, les rafales devraient être comprises entre 120 km/h et 140 km/h, avec des pointes à 150 km/h attendues par endroits.
«Compte tenu des prévisions de rafales et des régions concernées, la tempête Ciaran devrait se classer parmi les 40 tempêtes majeures depuis 1980, même si elle n’atteint pas le degré de sévérité estimé lors de tempêtes historiques comme Lothar et Martin», a affirmé Météo-France.
«Avec des sols déjà très humides, voire saturés, sur les premières dizaines de centimètres du sol sur le nord-ouest, les fortes pluies associées au passage frontal de Ciaran pourront occasionner des débordements locaux et fragiliseront la végétation. Les arbres encore souvent feuillus offrant une plus grande prise au vent, le risque de chute ou déracinement semble présent», a ajouté le centre météorologique.
