Secoué par la tempête Elisa depuis jeudi, le nord de France pourrait être frappé par des chutes de grésil.
Un phénomène météorologique méconnu. Depuis ce jeudi 9 novembre, la tempête Elisa sévit dans le nord de la France, avec de fortes précipitations entraînant parfois des inondations comme dans le Pas-de-Calais.
«Ces averses peuvent être accompagnées également de rafales atteignant 70 km/h à 80 km/h dans l'intérieur des terres et jusqu'à 70 km/h à 90 km/h au littoral de la Manche. Le risque de grésil n'est pas exclu sous ces averses côtières», expliquait Météo-France jeudi, sans s'épancher sur cet entre-deux entre la pluie et la grêle.
Selon Futura science, «le grésil est une précipitation composée de pluie gelée lui donnant l'apparence d'une grêle fine, avec des grains de glace d'un diamètre inférieur à 5 mm», le différenciant de la grêle.
Cette dernière se forme ainsi «à partir de cristaux de glace qui se maintiennent à l'état solide au cours de leur chute», quand «le grésil se forme initialement dans des conditions suffisantes pour que des gouttelettes liquides s'agglomèrent avant de tomber du nuage».
De ce fait, le noyau du grésil s'apparente à de la neige fondue, donc liquide, enveloppée d'une pellicule de glace, donc solide.
Les éventuelles chutes de grésil seront donc à surveiller ce week-end, d'autant qu'elles peuvent rendre dangereuses les routes peu empruntées.