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Nouvelle-Zélande : les tubes de Céline Dion cassent les oreilles des habitants d'une ville

Céline Dion lors d’un concert à Paris, le 4 juillet 2017. [Martin BUREAU / AFP]

En Nouvelle-Zélande, les habitants de la ville de Porirua sont excédés par les tubes de Céline Dion, qu’ils écoutent chaque soir. Pour cause, des riverains s’adonnent à des concours nocturnes de haut-parleurs.

On peut dire que la voix de Céline Dion n’est pas la meilleure berceuse pour s’endormir la nuit. Pour autant, bien que la voix de la Canadienne soit assez puissante et séduit des millions de fans à travers le monde, elle fait néanmoins vivre un cauchemar aux habitants de Porirua, une ville néo-zélandaise de 60.000 habitants.

En effet, depuis plusieurs mois, des automobilistes ayant une prédilection pour les chansons de Céline Dion se sont lancés dans des concours nocturnes de haut-parleurs. Le but de ces «battles» est de saturer le son des autres avec le sien, craché par des systèmes audio hyper-puissants.

Des concours jusqu'à 2h du matin

«Cela nous casse les oreilles» et les gens «n'arrivent plus à dormir» a confié à l'AFP Anita Baker, la maire de Porirua, ce jeudi 26 octobre, précisant que les habitants «adorent Céline Dion». Toutefois, il n’est jamais facile de s’endormir sur des tubes comme «My Heart Will Go On» ou encore «It’s All Coming Back To Me Now». D’autant plus que ces concours nocturnes durent parfois jusqu’à 2h du matin.

«Cela se passe dans notre centre-ville, qui est situé dans une cuvette, et donc le bruit se propage comme un tambour dans toutes les banlieues», a expliqué encore Anita Baker qui a déjà reçu de nombreuses réclamations d’habitants excédés. Une pétition en ligne circule également pour mettre fin à la cacophonie.

«Ils ont gâché notre été. On ne peut pas manger dehors et profiter des belles soirées, les enfants se réveillent à 2h du matin. Nous ne devrions pas avoir à vivre ainsi», a raconté un résident au média néo-zélandais Stuff.

À son tour, la maire s’est dite décidée à trouver une solution avec la police : «nous ne voulons pas que les gens fuient notre ville à cause du bruit», a-t-elle conclu.

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