Rien ne semble pouvoir empêcher Greta Thunberg de militer. Pas même le coronavirus. La militante suédoise, instigatrice des «grèves de l'école pour le climat», a appelé mercredi 11 mars à la «grève numérique» pour continuer le combat en contournant la limitation des rassemblements.
«Nous ne pouvons pas résoudre une crise sans la traiter comme telle et nous devons nous unir derrière les experts et la science. Cela vaut bien sûr pour toutes les crises», écrit-t-elle sur Twitter.
«Les experts nous demandent d'éviter les grands rassemblements publics» afin de «ralentir» la propagation du virus, poursuit-elle. «Je recommande donc personnellement de faire ce que disent les experts».
La jeune femme de 17 ans, cheffe de file du mouvement «Fridays For Future» estime pouvoir ainsi continuer à sensibiliser le public à la cause climatique, tout en respectant les recommandations sanitaires.
We can’t solve a crisis without treating it as a crisis and we must unite behind experts and science.
This of course goes for all crises.
Now the experts urge us to avoid big public gatherings for a better chance to #flattenthecurve and slow the spreading of the Coronavirus. 1/4 pic.twitter.com/24o3a7J9ed— Greta Thunberg (@GretaThunberg) March 11, 2020
Elle invite les militants à poster en ligne des photos d'eux frappées du hashtag #ClimateStrikeOnline (grève pour le climat en ligne) chaque vendredi de manifestation.
Dans le même temps, le gouvernement suédois a annoncé mercredi interdire les rassemblements de plus de 500 personnes dans le royaume - qui compte actuellement plus de 450 cas et un décès - suivant ainsi les recommandations de l'Agence nationale de santé publique.