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Election américaine : prise à partie par Donald Trump, Alexandria Ocasio-Cortez se défend

La jeune femme ne s'est pas laissé faire La jeune femme ne s'est pas laissée faire. [©Democratic NATIONAL CONVENTION / AFP]

Pas présente dans la salle, Alexandria Ocasio-Cortez fait malgré tout parler d'elle. Alors que les candidats à la présidentielle américaine étaient questionnés sur l'écologie pendant le dernier débat avant le scrutin, la jeune démocrate a été prise à partie par Donald Trump.

Le républicain a ainsi déclaré qu'elle ne «connaissait rien au climat», et que son plan pour le climat coutait des milliards de milliards de dollars. Très à l'aise sur les réseaux sociaux, et toujours prompte à répondre aux attaques, Alexandria Ocasio-Cortez a ainsi répondu : «si quelqu'un m'avait dit il y a trois ans, lorsque j'étais serveuse pour aider ma famille, que dans quelques années un président des Etats-Unis déséquilibré allait répéter mon nom dans un débat en 2020, je lui aurais apporté de l'eau et demandé de désaouler». 

Ce n'est pas la première fois que le nom de la jeune femme intervient dans les dernières étapes de la campagne électorale. Lors du débat entre vice-présidents, Mike Pence avait lui aussi attaqué «AOC» face à Kamala Harris. 

La progressiste, qui avait soutenu Bernie Sanders lors de la primaire démocrate, a profité de l'occasion pour rappeler qu'elle n'est pas la seule à demander le «Green New Deal». Ainsi 115 «membres de la Chambre et du Sénat ont cosigné la législation la plus ambitieuse de l'histoire des Etats-Unis en matière de climat», a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux. Joe Biden, de son côté, ne souhaite pas soutenir toutes les mesures de ce Green New Deal, et a présenté un plan plus modéré concernant la crise climatique. 

Enfin, elle a demandé tant au président qu'aux autres républicains d'arrêter de l'appeler AOC. «AOC est un nom donné par ma communauté et le peuple. Vous pouvez tous m'appeler AOC. Les collègues gouvernementaux qui font référence à l'un d'entre eux dans l'espace public ou professionnel devraient utiliser "congresswoman" ou "representative"» (équivalent de député en français, ndlr). Au vu de la propension de Donald Trump à utiliser des surnoms, cette demande semble cependant vouée à l'échec. 

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