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Corée du Sud : le président envisage l'interdiction de la viande de chien

Moon Jae-In, le président sud-coréen, envisage l'interdiction de la consommation de viande de chien. [Timothy A Clary / POOL / AFP]

Elle est passée de tradition culinaire à pratique taboue : la viande de chien, encore consommée en Corée du Sud, pourrait bientôt être interdite.

C'est en tout cas l'allusion qu'a faite le président Moon Jae-in à son Premier ministre. «Le moment n'est-il pas venu de considérer, avec prudence, l'interdiction de la consommation de viande de chien ?», a-t-il demandé lors de leur rencontre hebdomadaire, selon un porte-parole de la présidence. 

Moon Jae-in et son Premier ministre Kim Boo-kyum se réunissaient justement pour la présentation d'un plan censé améliorer le système de soins des animaux abandonnés. 

Ces paroles du président sont un premier pas vers l'interdiction de la viande de chien. Autrefois très prisée, elle est de moins en moins utilisée dans la cuisine sud-coréenne. Les jeunes générations n'en consomment presque plus. Le déclin de cette pratique s'explique par le fait que les Sud-Coréens considèrent désormais les chiens comme des animaux domestiques. Malgré tout, on estime qu'environ un million de canidés continuent d'être mangés chaque année dans le pays. 

Le président Moon Jae-in compte bien y mettre fin. Lui-même est un amoureux des animaux. Il a fait campagne sur le thème de l'interdiction de la vente et du trafic de viande de chien, avant de promulguer, en 2018, une loi interdisant l'abattage des chiens et des chats. 

Moon Jae-in avait aussi promis d'adopter un chien rescapé d'un élevage clandestin s'il était élu. Tory, petit chien noir, est donc devenu le premier canidé à rejoindre la demeure présidentielle. 

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