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États-Unis : l'homme suspecté d'avoir agressé le mari de Nancy Pelosi avait d’autres cibles, selon les enquêteurs

Les enquêteurs de la police de San Francisco ont obtenu d'importants témoignages de la part du suspect. (Photo datée du 13 décembre 2013) [©Michael Short/San Francisco Chronicle/AP]

David DePape, l’homme soupçonné d’avoir agressé le mari de Nancy Pelosi le 28 octobre dernier, a indiqué aux enquêteurs qu’il avait l’intention de s’en prendre à d’autres responsables politiques américains.

Il s’est dit en «mission suicide». Lors de ses auditions face aux enquêteurs dans l’affaire de l’agression du mari de Nancy Pelosi, cheffe des démocrates au Congrès américain, le suspect David DePape a expliqué qu’il comptait s’attaquer à «plusieurs personnalités politiques éminentes», a rapporté le parquet de San Francisco.

Lundi, face à la procureure, l’homme de 42 ans a pourtant plaidé non coupable face aux accusations d’agression de Paul Pelosi.

Pour rappel, celui-ci a été frappé à coups de marteau à son domicile de San Francisco, vendredi, tandis que sa femme se trouvait à Washington. Il a notamment été victime d’une fracture du crâne.

Des politiques, mais aussi leur famille et un professeur

Interpellé, David DePape a indiqué aux enquêteurs qu’il souhaitait s’en prendre à la politicienne, avec le but de lui «briser les rotules» si elle n’avouait pas les «mensonges» des démocrates, a détaillé le parquet. Les autorités pensent qu’il souhaitait la kidnapper. Une volonté passible de vingt ans d’emprisonnement.

Il a aussi annoncé que son objectif était de viser d’autres personnalités politiques, ainsi que des membres de leur famille, et même un professeur travaillant dans la région.

Les forces de l’ordre ont mis à jour des publications du suspect sur les réseaux sociaux, dans lesquelles il affirmait que l’élection du président démocrate Joe Biden avait été volée. Il assurait également que le vaccin anti-Covid ne marchait pas et se serait rapproché des idées complotistes, selon des éléments recueillis par les enquêteurs. Son avocat a pointé une possible fragilité mentale, avec une «vulnérabilité (…) à la désinformation».

Il risque trente ans de prison pour l’agression de Paul Pelosi, en attendant de possibles nouvelles poursuites pour ses intentions envers Nancy.

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