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Etats-Unis : Kari Lake échoue à être élue gouverneure de l'Arizona, nouveau revers pour le camp Trump

«Les habitants de l'Arizona savent quand on se moque d'eux», a réagi lundi soir Kari Lake, qui avait refusé de dire si elle accepterait de reconnaître le résultat en cas de défaite. [OLIVIER TOURON / AFP]

La candidate trumpiste Kari Lake a échoué à décrocher le poste de gouverneur d'Arizona. Un nouveau revers pour l'ancien président, qui doit dévoiler sa «grande annonce» ce mardi.

C'est une information qui tombe au pire moment pour Donald Trump. Alors que l'ancien président s'apprête à dévoiler ce mardi sa probable candidature à l'élection présidentielle au cours d'une «grande annonce», la candidate qu'il avait soutenue pour l'élection du gouverneur d'Arizona est officiellement battue après plusieurs jours de dépouillement.

Kari Lake, ancienne présentatrice de télévision et trumpiste convaincue, s'incline au terme d'une compétition serrée face à la démocrate Katie Hobbs, qui recueille 50,4% des voix.

trump dénonce une élection «volée»

Les défaites s'enchaînent dans l'Arizona pour le parti républicain. Quelques jours plus tôt, c'est un autre candidat soutenu par Donald Trump, Blake Masters, qui perdait l'élection sénatoriale, privant son parti d'une majorité à la chambre haute des Etats-Unis.

«Les habitants de l'Arizona savent quand on se moque d'eux», a tweeté lundi soir Kari Lake, qui avait refusé de dire si elle accepterait de reconnaître le résultat en cas de défaite. Son parrain Donald Trump a pris moins de pincettes en dénonçant la validité du scrutin sur son réseau Truth Social : «Ouah ! Ils viennent de voler l'élection à Kari Lake. C'est vraiment grave !»

La défaite de Kari Lake est symbolique du revers subi par Donald Trump lors des Midterms du 8 novembre. Après s'être engagée tantôt pour le parti démocrate, tantôt pour le parti républicain, l'ancienne journaliste était devenue l'un des lieutenants de l'ancien président après sa victoire à la primaire républicaine de l'Arizona pour la course au poste de gouverneur.

Cultivant une image de rebelle anti-système ayant claqué la porte des «médias corrompus», cette femme de 53 ans a fait campagne sur la thèse trumpiste d'une élection présidentielle «volée» par les démocrates en 2020. Une position tenue par de nombreux candidats pro-Trump, surnommés les «deniers» (négateurs) par les médias américains.

Souvent novices en politique, les candidats propulsés par Donald Trump pour les Midterms enchaînent les défaites, signe d'une ligne radicale pro-Trump qui n'imprime plus autant qu'avant même si elle séduit toujours une large partie de la base républicaine.

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