En direct
A suivre

Covid-19 : la circulation du nouveau variant Eris est «faible» en France mais la prudence reste de mise, avertit le ministre de la Santé

Le ministre de la Santé a en outre insisté sur les gestes barrières, qui «doivent rester des réflexes pour se protéger et protéger les autres». [Philippe LOPEZ / AFP]

Dans une déclaration transmise à l’AFP ce vendredi 11 août, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a expliqué que la circulation du Covid-19 est, à l’heure actuelle, «faible» en France tout en jugeant que «la situation évolue rapidement».

Faut-il commencer à s’inquiéter ? Alors que le nouveau variant Eris, descendant d’Omicron, avance doucement en France, la circulation du coronavirus reste, toutefois, «faible» dans le pays, selon le ministre de la Santé.

«La circulation du Covid est certes faible en France mais il nous faut rester vigilants, car la situation évolue rapidement», a jugé Aurélien Rousseau dans une déclaration transmise à l’AFP ce vendredi 11 août. «Nous devons, encore pendant plusieurs saisons, vivre avec les résurgences de ce virus», a-t-il indiqué. Par ailleurs, Le ministre devait faire un point ce vendredi après-midi avec les agences régionales de santé (ARS). Il a assuré que «les équipes du ministère sont sur le pont».

Jusqu'alors, le rebond épidémique a «un faible impact sur les hospitalisations et pré-hospitalisations», a noté la Direction générale de la santé (DGS) lors d'un point presse, évoquant les hausses des passages aux urgences et des actes de SOS Médecins sur «de petits effectifs».

«L'incidence reste à des niveaux faibles» : «Elle est passée de 6,2 à 7,7 pour 100.000», a-t-on insisté de même source, tout en notant que «ce taux est à interpréter avec prudence et à ne pas comparer avec ceux des années précédentes» suite aux modifications du dispositif de suivi.

Le ministre de la Santé a en outre insisté sur les gestes barrières, qui «doivent rester des réflexes pour se protéger et protéger les autres. C'est vrai cet été et ça sera vrai cet automne». «Quand on a des symptômes, le réflexe du masque doit s'imposer», a-t-il insisté.

Il a souligné que «cet automne nous pourrons aussi compter sur la vaccination correspondant au virus tel qu'il a été identifié. Et nous devrons protéger en priorité les personnes fragiles».

«Le Covid-19 n’a jamais disparu»

Interrogé sur CNEWS ce vendredi, le professeur Bruno Megarbane a estimé que le coronavirus «n’avait jamais disparu». «Durant les mois d’hiver, personne n’en parlait. Mais nous avions quelques cas épisodiques avec des hospitalisations. À l’inverse, depuis quelques jours, il semble y avoir une augmentation des contaminations avec ce nouveau variant qui fait partie de la famille d’Omicron», a déclaré le chef du service réanimation à l’hôpital Lariboisière, dans le 10e arrondissement de Paris.

«Il est plus transmissible que les autres variants de la même famille sans pour autant être plus dangereux. Cette transmission profite du fait que la population a désormais une immunité réduite parce qu’il y a du temps qui s’est écoulé depuis les dernières infections et les derniers variants. De plus, ce variant a acquis un certain niveau d’échappement immunitaire lui permettant de diffuser», a-t-il ajouté.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités