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Captain Tsubasa Rise of New Champions : nos premières impressions sur un jeu qui s'annonce fun

C’est la surprise de ce début d’année. A quelques mois de l’Euro 2020, Bandai Namco mise sur la franchise Captain Tsubasa (Olive et Tom pour les anciens du Club Do) pour faire briller les yeux des fans du ballon rond.

Un jeu annoncé pour le courant de l’année sur PS4, PC et Switch (pas sur Xbox One), que nous avons pu prendre en main en avant-première. Autant le souligner de suite, les simulations stars du foot que sont PES et FIFA peuvent dormir tranquille, cette nouvelle production ne prétend pas les affronter sur le même terrain. C’est donc vers un gameplay plus fun et typé arcade que se tourne ce Captain Tsubasa : Rise of New Champions.

Le ton est d’ailleurs donné dès le premier coup de sifflet, puisque à part au début et pour annoncer la fin du match, l’arbitre ne viendra pas vraiment tempérer les ardeurs des joueurs. Ici place au spectacle. Comme dans le célèbre manga de Yoichi Takahashi, les athlètes vont pouvoir enchaîner des tacles aussi furieux qu’un coup de pied donné par un karatéka, des coup d’épaules dignes d’un bucheron, des une-deux aériens et surtout les fameux tirs capables de propulser n’importe quel gardien non préparé au fin fond des cages. L’ambiance est donc là et les supporters de la première heure devraient apprécier le spectacle.

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D’autant que, côté direction artistique, le studio japonais Tamsoft opte pour un rendu en cell-shading, à la manière du récent Dragon Ball Z Kakarot, très proche du rendu du dessin animé. Tsubasa Ozora (alias Olivier Atton pour la VF de l’ancienne série du Club Dorothée) et son éternel rival Kojiro Hyuga (Mark Landers) retrouvent ici toute leur superbe. Ce sont d’ailleurs les équipes de ces deux champions qui nous ont été données d’essayer lors de cette démo. On retrouve donc les joueurs de la Nankatsu de Tsubasa et de la Toho de Kojiro. Chacun possède ici ses propres forces qui peuvent influencer le match.

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A titre d’exemple, les coéquipiers de Tsubasa pourront lui prêter main forte, sous certaines conditions, comme offrir des arrêts extrêmes pour le gardien ou servir des passes longues ultra précises lors de relance de la part des défenseurs. Par ailleurs, les stars des équipes se voient attribuer des pouvoirs spéciaux. Tsubasa verra ainsi ses statistiques décuplées s’il reçoit le ballon après cinq passes consécutives, tandis que le rageur Kojiro voit sa puissance de frappe exploser en fin de match si son équipe n’a marqué aucun but. Manette en main, le jeu - qui nous a été présenté dans une version encore loin d’être définitive - s’avère plaisant. Et un effort a été mené pour donner une belle dynamique aux matchs avec des animations et des scènes spéciales qui se déclenchent tout au long du terrain, faisant la part belle aux tirs surpuissants des buteurs.

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Il n’est d’ailleurs pas rare d’assister à des duels entre joueurs, comme dans l’animé, où le temps est alors suspendu pour voir qui du défenseur ou de l’attaquant prendra le dessus. Un plaisir ici renforcé dans le mode mutlijoueur, où chacun devra marteler un bouton le plus rapidement possible pour tourner la situation à son avantage. De ce point de vue, Bandai Namco promet de proposer des parties locales allant de deux à quatre joueurs, et jusqu’à deux en ligne.

Un ensemble à peaufiner

Au rang des premiers défauts, que l’éditeur promet de corriger d’ici à sa sortie, il faut bien avouer que l’IA qui gère les coéquipiers est encore très perfectible. On surprend notamment ses alliés à courir dans tous les sens sans trop savoir où ils vont, tandis que le changement de joueur pour intervenir au plus près d’une action est encore hasardeux.

Reste que cette première prise en main de Captain Tsubasa : Rise of New Champions, nous a rendu assez optimiste dans la capacité de ce titre à offrir de bonnes soirées pizzas entre potes, voire même familiales entre les vieux fans de la première série des années 1980 et la nouvelle génération amatrice du reboot diffusé sur TF1. Si le studio Tamsoft corrige nos remarques et ajoute un lot d’équipes conséquent (et pas essentiellement payantes à coups de multiples DLC), on pourrait tenir alors un bon jeu d’arcade, fun et à même de rassembler un public allergique aux simulations de foot.

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