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Soldes d’été : clap de fin ce mardi pour la période de promotions

Si le résultat est plutôt «satisfaisant», les violences urbaines du début juillet ont néanmoins eu un impact, direct ou indirect, sur la consommation. [Damien MEYER / AFP]

Les soldes d’été s’achèvent ce mardi 1er août en France métropolitaine. La date de fin a été repoussée d’une semaine en soutien aux commerçants touchés par les dégradations lors des émeutes ayant suivi la mort de Nahel à Nanterre en juin dernier.

Entamés le 28 juin dernier, les soldes d’été doivent prendre fin ce mardi 1er août. Cette période de promotion, dont la date de fin était initialement prévue le mardi 25 juillet dernier, a été prolongée d’une semaine «en soutien aux commerçants impactés par les dégradations», peut-on lire sur le site internet du ministère de l’Economie et des Finances.

Malgré cette période de violences urbaines, les soldes d’été 2023 ont été plutôt «réussis», notamment en région parisienne, selon la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). Cette réussite est due à deux facteurs. 

A commencer par la météo clémente caractérisée par des températures élevées. «Comme il a fait chaud, beaucoup de clientes ont dû compléter leur garde-robe avec des articles adaptés aux températures», explique une commerçante de la rue de Rennes, à Paris, relayée par la CCI.

Un climat défavorable à la consommation en raison des émeutes

S’ajoute à cela le retour marquant des touristes dans la capitale. Selon la même source, «80% des commerçants déclarent que les touristes fréquentent leur magasin depuis le début des soldes : pour 61% d’entre eux, les touristes représentent au moins 20% de leur chiffre d’affaires».

De ce fait, un commerçant sur deux a réalisé un résultat supérieur ou égal à celui de l’été dernier, même si le bilan global était en deçà des prévisions. «Pour 55% des commerçants parisiens, le chiffre d’affaires pendant les soldes a augmenté au mieux de 10% par rapport à un mois normal».

Enfin, si le résultat est plutôt «satisfaisant», les violences urbaines qui ont touché la France à la suite de la mort de Nahel ont néanmoins eu un impact, direct ou indirect, sur la consommation, ce qui justifie le bilan «mitigé» en deçà des prévisions.

«Les violences urbaines qui ont eu lieu dans les premiers jours des soldes n’ont pas créé un climat favorable à la consommation : même si la plupart n’ont pas été directement touchés, 43% des commerçants interrogés se sont dits affectés par ces événements, dans le sens d’une baisse de la fréquentation», a conclu CCI.

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