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Laura Smet et David Hallyday veulent faire geler les royalties sur les albums de Johnny

Laura Smet et David Hallyday, les enfants aînés de Johnny Hallyday, ont assigné en référé les trois maisons de disques du chanteur (Universal, Warner et Sony) pour faire geler 75 % des royalties sur les albums de leur père, versés actuellement à Laeticia Hallyday, la veuve du rocker.

Au coeur de cette nouvelle bataille judiciaire, le testament américain de Johnny Hallyday, décédé le 5 décembre 2017 à 74 ans, qui indique que les revenus liés aux ventes de disques (appelés «royalties»), doivent être versés à Laeticia Hallyday.

Laura Smet et David Hallyday s'y opposent. Ils souhaitent donc faire bloquer les trois quarts de ces sommes, soit ce qui leur reviendrait à eux, ainsi qu'à Jade et Joy (les deux autres enfants de Johnny), si le droit français en matière d'héritage était appliqué. Le tribunal de Paris doit examiner la requête le 27 novembre prochain.

800 000 euros de royalties par an

Les sommes en jeu sont très élevées. Jusqu'à sa mort, Johnny Hallyday touchait chaque année en moyenne 800 000 euros sur les ventes de ses albums. Ces revenus pourraient exploser cette année et l'année prochaine - certains parlent d'une multiplication par deux -, grâce à la sortie le 19 octobre dernier de l'album posthume du chanteur, Mon pays c'est l'amour.

En effet, trois semaines après sa sortie, il a déjà franchi la barre du million d'exemplaires vendus, a indiqué sa maison de disques Warner Music France samedi 10 novembre. Pour Laeticia Hallyday, cette affaire est extrêmement importante, car les royalties constituent sa principale source de revenus.

L'immobilier et les droits d'auteur du chanteur déjà gelés

D'après BFM TV, depuis le début du contentieux entre les aînés et la veuve du rocker au sujet de son héritage, et dans l'attente d'un accord, les maisons de disques ont déjà décidé de ne plus rien verser à la société qui gère ces royalties.

Avec cette procédure judiciaire, David Hallyday et Laura Smet comptent empêcher que les royalties intègrent le trust américain créé par leur père avant sa mort, appelé JPS pour Jean-Philippe Smet (le vrai nom de Johnny Hallyday). En avril dernier, ils avaient déjà obtenu du tribunal de Nanterre le gel du patrimoine immobilier et des droits d'auteur du chanteur.

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