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Coronavirus : un chiffon rouge à la fenêtre pour signaler les plus fragiles

«Le chiffon rouge est valable pour toute personne qui se trouve dans une détresse sociale», explique Christian Meunier qui en a eu l'idée. [Capture Facebook / Christian meunier].

Une bonne idée pour rompre l'isolement. Christian Meunier, un habitant du Lot, propose que les personnes fragiles mettent un bout de tissu rouge à leur fenêtre afin de rompre leur solitude, mise à rude épreuve en cette période de confinement.

Par ce geste simple, dont il a eu l'idée pas plus tard que la semaine dernière, le Lotois espère que d’autres personnes, comme les voisins, puissent venir en aide aux personnes qui en ont besoin, à condition bien sûr de respecter les fameux gestes barrières pour éviter la propagation du coronavirus.

Pour rappel, face au Covid-19, il existe des gestes simples pour préserver sa santé et celle de son entourage : se laver les mains très régulièrement, tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir, saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades, utiliser des mouchoirs à usage unique et enfin - et surtout - se tenir à un mètre minimum des personnes extérieures au foyer.

Un petit geste qui peut faire beaucoup

Des conditions valables pour tous et qui s'appliquent y compris pour venir en aide aux plus fragiles, comme les personnes âgées, puisqu'il s'agit avant tout de les protéger.

«J'ai eu l'idée du chiffon rouge tout simplement parce que mon voisin, qui vit à trente mètres à peine, m'avait demandé de l'aide à travers sa fenêtre», a expliqué Christian Meunier à CNEWS.

«Puis, en y réfléchissant, je me suis dit qu'un chiffon de couleur rouge mis à la fenêtre serait un bon moyen pour demander de l'aide. Pourquoi ? Parce que le rouge ça veut dire 'stop', c'est la couleur du sang aussi, dans l'inconscient on sait qu'il y a un danger», a-t-il ajouté. 

Dans le contexte du confinement, le chiffon rouge est donc devenu un signal pour toute personne qui a besoin d'aide ou même d'une écoute.

«Si vous voyez un chiffon rouge à une fenêtre, allez sonner chez cette personne, rendez-lui service si nécessaire, tout en respectant les consignes et en restant à distance », demande Christian Meunier qui est au quotidien lui-même un aidant puisqu'il travaille au sein d’une association qui accompagne des malades chroniques et respiratoires.

Cette idée, simple comme géniale, fait depuis florès et permet à des personnes qui se retrouvent seules de prévenir leur entourage.

«C’est un geste qui ne coûte rien et qui peut faire beaucoup», conclut Chritian Meunier.

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