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60% des Français souhaitent régulariser les travailleurs sans-papiers

9 Français sur 10 souhaitent renforcer les sanctions contre les employeurs faisant preuve de discrimination à l'embauche. [Loic Venance / AFP]

Les Français sont de plus en plus favorables à la lutte contre les discriminations. C'est le constat d'un nouveau rapport publié par Harris Interactive.

L'étude, réalisée pour le réseau d'associations Maisons des potes, a été menée du 15 au 16 mars 2021 sur un échantillon de 1.033 personnes majeures représentatif de la société française. Elle montre que la majorité des Français souhaite des mesures fortes pour mettre fin aux discriminations. 

Les Français tombent majoritairement d'accord sur la discrimination au travail. Par exemple, 9 Français sur 10 (88%) désirent un renforcement des sanctions contre les employeurs coupables de discrimination liée à l'origine, la nationalité, couleur de peau ou religion. 

En ce qui concerne les questions de citoyenneté, les Français sont plus partagés. Ils sont 60% à vouloir régulariser les travailleurs sans-papiers afin qu'ils disposent des mêmes droits que les travailleurs européens. Par ailleurs, un peu plus d'1 Français sur 2 (57%) est favorable au vote des étrangers résidant depuis cinq ans en Europe aux élections municipales et européennes. 

Une adhésion de plus en plus forte

Tous ces chiffres sont en augmentation. La hausse la plus forte concerne la garantie d'une rémunération égale et d'une retraite égale pour un travail égal, quelle que soit la nationalité : 89% y sont favorables aujourd'hui, contre 82% en 2015. «C'est la preuve que seulement 11% de la population soutient la thèse de préférence nationale du Rassemblement National et de Marine Le Pen», a déclaré Samuel Thomas, le délégué général de la Fédération nationale des Maisons des Potes.

Certaines catégories de population restent toutefois plus sensibles à ces questions que d'autres. Parmi elles : les personnes dont l'un des parents ne disposait pas de la nationalité française à leur naissance et les sympathisants de gauche. Les chercheurs ont également noté une plus forte adhésion à ces mesures chez les 18 - 24 ans par rapport aux années précédentes. 

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