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Brésil : Jair Bolsonaro évoque la «possibilité» de souffrir d'un cancer de la peau

La santé de Jair Bolsonaro préoccupe les Brésiliens depuis qu'il a été poignardé en pleine campagne électorale en septembre 2018. La santé de Jair Bolsonaro préoccupe les Brésiliens depuis qu'il a été poignardé en pleine campagne électorale en septembre 2018. [AFP]

Le président brésilien Jair Bolsonaro a évoqué ce mercredi 11 décembre la «possibilité» qu'il soit atteint d'un cancer de la peau, après avoir subi des examens dermatologiques dans un hôpital de Brasilia.

«J'ai la peau claire, j'ai beaucoup pêché dans ma vie, j'ai eu beaucoup d'activités. La possibilité d'un cancer de la peau existe», a déclaré le chef d'Etat d'extrême-droite, élu en octobre 2018 pour un mandat de quatre ans, à des journalistes devant sa résidence officielle.

Le président, qui portait un pansement à l'oreille gauche après qu'on lui ait retiré un grain de beauté, a expliqué qu'il venait de subir des examens à l'hôpital de l'Armée de l'air brésilienne. «Je ne sais pas s'ils vont faire une biopsie», a ajouté l'ancien militaire selon les médias locaux.

Mais Jair Bolsonaro s'est tout de même voulu rassurant en affirmant, sur le ton de la plaisanterie : «Pour le moment, Hamilton Mourao est toujours le vice-président.»

Une santé préoccupante depuis un attentat en septembre 2018

Dans un communiqué, le service de presse de la présidence a également tenu à mettre les choses au clair, indiquant qu'il s'agissait d'examens de routine, que le président se trouvait «en bon état de santé» et qu'il n'y avait «aucun signe de cancer de la peau». Il «garde ses rendez-vous de la semaine», a conclu ses services.

Plus tôt dans la journée de mercredi, Jair Bolsonaro aurait dû se rendre à Salvador de Bahia, dans le nord-est du Brésil, pour l'inauguration des travaux de modernisation d'un aéroport, mais sa visite a été annulée la veille, le chef d'Etat souffrant d'une grosse fatigue.

La santé du président de 64 ans suscite la préoccupation depuis qu'il a été poignardé en plein bain de foule pendant la campagne électorale - qui a mené à son élection - en septembre 2018. Touché à l'abdomen, il a frôlé la mort et a depuis dû subir plusieurs opérations chirurgicales, la dernière en septembre dernier, un an après l'attentat.

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